Films
Fantastique / Science-Fiction Halloween Resurrection
de Rick Rosenthal
avec Busta Rhymes, Tyra Banks, Jamie Lee Curtis
Miramax / TF1 Vidéo 2003 / 3.48 € - 22.80 ffr.
Durée film 90 mn.
Classification : - 12 ans
Couleur
Pal
Langues : Anglais/Français
Sous-titres : Français
Format image : 16/9 compatible 4/3
Format original respecté : 2.35
Audio : Dolby Digital 5.1 et DTS
Bonus
Sur le tournage avec Jamie Lee Curtis
Les scènes coupées commentées
Les fins alternatives commentées
La visite guidée des décors
Et bien d'autres...
Trois ans après la mort du célèbre psychopathe Mickaël Myers, le peu
scrupuleux producteur Freddie Harris (Busta Rhymes) décide de lancer une émission de Real TV – ingénieusement nommée Dangertainment – au cœur même de la maison d’enfance du tueur. Le principe est simple : six jeunes candidats en mal de sensations fortes sont enfermés dans la lugubre propriété, munis de caméras et de micros, et chargés d’inspecter chacune des pièces afin d’y découvrir des indices sur l’enfance du serial killer. Le tout dans le but de trouver la clef du trauma originel qui a causé de la déviance mentale de Myers (ce n’est pas gagné).
Mais l’émission tourne au cauchemar lorsque le célèbre tueur (Brad Loree), finalement (et comme toujours) en vie, s’invite inopinément à la petite sauterie, après avoir massacré en bonne et due forme son unique sœur survivante Laurie (Jamie Lee Curtis). Le carnage peut alors commencer, sous les yeux enthousiastes des internautes qui, pour le coup, ont bien du mal à différencier la fiction de la réalité. Une seule règle compte désormais : sortir de ce lieu maudit.
Ce huitième épisode d’Halloween, à mille lieues du premier créé en 1978 par John Carpenter, adopte un ton résolument moins gore et angoissant que ses prédécesseurs. Il se positionne en effet dans la lignée des Scream et autres Scary Movie, en vogue auprès des adolescents de l’autre côté de l’Atlantique. Bref, on rit plus qu’on ne crie : cet Halloween Resurrection est le film idéal à voir pour passer un bon moment entre copains. Gentille satire de la télé réalité (Busta Rhymes en producteur vénal et totalement déjanté n’est pas sans rappeler certains animateurs français), on y retrouve aussi l’influence du film culte Le projet Blair Witch, avec une savante alternance de séquences filmées caméra au front (et non pas à l’épaule!) et de plans plus traditionnels, contribuant largement à faire frissonner le spectateur.
À noter la furtive mais marquante apparition de Jamie Lee Curtis qui, au grand dam de ses fans, disparaît de l’écran au bout de dix minutes, et par la même occasion quitte définitivement la série. Côté bonus, la visite guidée des décors lève le voile sur quelques astuces utilisées pour créer une atmosphère sombre et étouffante dans la maison du psychopathe, et Jamie Lee Curtis accepte de commenter sa toute dernière prestation de la série.
Mais que les inconditionnels se rassurent : un Halloween 9 semble plus que probable. Ce n’est quand même six ados post-pubères qui vont effrayer ce cher Myers !
Océane Brunet
( Mis en ligne le 24/07/2003 )
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