Films Grands classiques |
La Belle au bois dormant de Oldrich Lipsky avec Michal Docolomanský, Evelyna Steimarová Malavida 2014 / 2.44 € - 15.99 ffr. Durée film 97 mn. Classification : Tous publics Sortie Cinéma, Pays : Tchécoslovaquie, 1981 Sortie DVD : Avril 2014 Titre original : Tajemství hradu v Karpatech Version : 1 DVD-9, Zone 2 Format vidéo : PAL, Format 1.33 Format image : Couleurs, 4/3 Format audio : Tchèque 2.0 mono Sous-titres : Français Bonus : - Livret - Filmographie d’Oldrich Lipský Oldrich Lipsky (1924-1986), cinéaste de la comédie et du film de genre à la tchèque, œuvrant dans la farce et de la parodie, s'amuse tout d'abord à détourner les films de science-fiction comme Man in outer space (1961). Puis, il s'attaque aux codes du film américain dans Adèle n’a pas encore dîné (1977). Ici, il se moque gentiment du roman de Jules Verne, Le Château des Carpates, c'est-à-dire aussi du film d'aventures. L’histoire se passe, comme le titre l’indique, dans les Carpates, le pays aux étranges légendes et apparitions. Un homme mystérieux regarde un écran de télévision où l'on voit deux randonneurs : le comte Teleke de Tölökö et son majordome arpentent une colline boisée et admirent les ruines d’un château. A un moment, ils découvrent un garde forestier inanimé ; il a voulu pénétrer dans le mystérieux château des Carpates qui rappelle au comte de douloureux souvenirs… notamment une cantatrice qui a disparu et qu’il aimait. Le Château des Carpates bénéficie de la collaboration de Jan Svankmajer, célèbre animateur et cinéaste surréaliste tchèque, qui a construit les étranges et loufoques inventions du professeur Orfanik, donnant un cachet baroque et troublant à ce film désopilant, qui joue du grotesque et de la farce, appuyant les traits pour ne jamais se prendre au sérieux. Truffé de gags, avec des personnages ridicules (comme l’aide du comte avec sa fausse barbe), l'oeuvre exerce un charme à la fois désuet et désopilant. On peut reprocher par contre au DVD une image un peu terne car le film méritait mieux mais la copie doit être usagée et tout travail de restauration coûte cher. Une petite œuvre ''rigolote'', légère et décalée, qui, derrière son aspect résolument non sérieux, est teintée de fantastique voire de macabre (voir notamment ce qui reste de la dépouille de la cantatrice après tant d’années...). Yannick Rolandeau ( Mis en ligne le 15/07/2014 ) |
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