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Un Américain à Paris de Roman Polanski avec Harrison Ford, Emmanuelle Seigner Warner Home Video 2010 / 2.29 € - 15 ffr. Durée film 120 mn. Classification : Tous publics Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 1988 Sortie BD : 9 Juin 2010 Version : 1 BD-50, Zone ABC Format vidéo : PAL, Format 1.78, 1080 p. Format image : Couleurs, 16/9 natif Format audio : Anglais Dolby Digital 2.0 Master Audio DTS-HD ; Français, Tchèque, Allemand, Italien, Castillan 2.0 ; Polonais, Brésilien mono Sous-titres : Français, Grec, Norvégien, Polonais, Brésilien, Roumain, Castillan, Espagnol, Suédois, Thaïlandais, Bulgare, Chinois, Tchèque, Danois, Finlandais ; Anglais, Allemand, Italien pour sourds et malentendants Bonus : Aucun En voyage à Paris avec sa femme, le Dr Richard Walker (Harrison Ford) doit donner une conférence au Palais des Congrès. Mais dès leur arrivée au Grand Hôtel - vue sur l'Opéra, petit déjeuner avec croissants et café au lait -, le séjour tourne au cauchemar. Alors qu'il est sous le douche, la femme de Walker, Sondra, disparaît mystérieusement. Immédiatement persuadé qu'elle a été enlevée, Richard se lance à sa rechercher. Il finira par comprendre que la disparition est liée au fait que sa femme a récupéré par erreur à l'aéroport la valise d'une autre... ''Lost in translation'' dans la capitale française, Walker avance à tâtons, se raccroche à tout ce qui peut le conduire à sa femme. Il finit par trouver la propriétaire de l'autre valise, la jeune Michelle (Mathilde Seigner), qui avait fait l'aller-retour aux États-Unis pour en ramener une cargaison mystérieuse, raison du kidnapping de Sondra... Un thriller à Paris, un polar à l'américaine ; il y a de cela dans ce film de Polanski vieux de plus de 20 ans. Un mélange des genres noirs plutôt réussi. 20 ans après, on restera scotché à la déambulation hagarde de ce cardiologue perdu dans Paris. La musique de Morricone en fond, accompagné de Grace Jones (Libertango, variation disco sur un air de Piazzola) ; un Paris des années 80 qui, comme partout ailleurs, n'avait pas encore pris le temps de magnifier, polir, lisser son patrimoine : les rues sont sombres et souvent sales, les bâtiments encore noircis par les gaz. Le film gagne avec ces 20 ans une patine et, aussi, un indéniable intérêt documentaire. Le Grand Hôtel y souffre encore d'un habillage "moderne" qu'on vomirait aujourd'hui, attachés que nous sommes à l'illusion de l'authenticité, aux mérites du rétro, à la sainteté du patrimoine (à tort ou à raison : une affaire de goût en somme). Après Détective de Godard, le film marqua l'entrée sur scène de la jeune Emmanuelle Seignier (20 ans au moment du tournage), plutôt touchante en Lolita/Nikita. C'est également à l'occasion de Frantic que l'actrice rencontra Polanski, qui l'épousa l'année suivante. Et aux côtés des acteurs principaux, une pléthore de noms connus du cinéma français occupe les seconds rôles : Dominique Pinon, Gérard Klein, Yves Rénier... Bruno Portesi ( Mis en ligne le 18/06/2010 ) |
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