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Le temps de l'hybris de Francis Ford Coppola avec Al Pacino, Robert De Niro, Robert Duvall, Diane Keaton Paramount 2010 / 3.05 € - 19.99 ffr. Classification : - 8 ans Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 1974 Sortie BD : 15 Juin 2010 Titre original : The Godfather - Part II Version : 1 BD-50, Zone ABC Format vidéo : PAL, Format 1.78, 1080 p. AVC Format image : Couleurs, 16/9 natif Format audio : Anglais 5.1 True-HD ; Français, Allemand 5.1 ; Français 2.0 et mono Sous-titres : Français, Anglais, Allemand, Néerlandais, Suédois, Norvégien, Finlandais, Danois, Turc ; Anglais pour sourds et malentendants Bonus : - Commentaire audio de Francis Ford Coppola La saga se poursuit, s'étoffe, gagne en ampleur, noirceur et drame. Le premier opus de l'adaptation du roman de Mario Puzo tuait le parrain (interprété par Marlon Brandon) et annonçait la ''naissance'' de son successeur ; ce second épisode de la trilogie tresse deux époques en montrant la montée des deux parrains ensemble. Entre l'Europe et le New York du début du siècle, Vito Corleone (Robert de Niro), fuyant enfant un mafioso sicilien responsable de la mort de toute sa famille, grandit et fait son trou. Époux et père heureux, employé honnête, il dérive et monte peu à peu dans l'échelle du crime organisé, du petit voyou, voleur du quartier, au "Parrain". Nous le suivons dans la mégapole confite de migrants (superbe scène de l'arrivée de l'enfant à Ellis Island) et l'édification de sa légende. Une génération plus tard, son fils, Mike (Al Pacino) assume à présent pleinement son rôle de chef de ''la famille'', puissant, respecté, redouté, impitoyable. Sa sœur s'est éloignée ; sa femme (Diane Keaton) le comprend de moins en moins, alors qu'il doit gérer ses intérêts, pris entre les mafias italiennes et juives, trahi par certains (sa vengeance, ici encore, sera terrible), suivi par la police (un procès se prépare). Un "Parrain" soumis à l'hybris du pouvoir, aveuglé peut-être par son charisme, sa fonction, un rôle qu'il prend à cœur sans doute pour honorer la mémoire paternelle et une certaine idée de sa famille et de ''la'' famille. Et un second film qui dépasse sans doute en intensité le premier, par cet approfondissement des trajectoires et cet habile entremêlement de deux destins. Ici, Robert De Niro (Oscar du second rôle pour ce film) et Al Pacino ne se croisent pas ; ils jouent en parallèle les histoires d'un père et de son fils, dans un jeu de miroir saisissant. Deux jeux d'acteurs impressionnants, parfaits l'un et l'autre dans cet apprivoisement de la gravité et de la dureté... jusqu'à un final aussi logique que brutal et surprenant. Quant à la suite, ce sera déjà la fin... Bruno Portesi ( Mis en ligne le 09/07/2010 ) |
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