L'actualité du livre
Blu-ray Disc  


Le bandit et la fliquette
de Steven Soderbergh
avec George Clooney, Jennifer Lopez
Universal Pictures Vidéo 2011 /  2.29 € - 14.99 ffr.
Durée film 123 mn.
Classification : Tous publics
Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 1998
Sortie BD : 2 mai 2011
Titre original : Out of Sight

Version : 1 BD-50, Zones ABC
Format vidéo : PAL, Format 1.85, 1080 p.
Format image : Couleurs, 16/9 natif
Format audio : Anglais DTS-HD 5.1 Master Audio ; Français5.1 DTS
Sous-titres : Français

Bonus :
- Commentaires du réalisateur Steven Soderbergh et du scénariste Scott Frank
- Scènes coupées
-Les coulisses du tournage


C'est avec plaisir que l'on reverra sur support Blu-Ray ce polar soderberghien. Jack Foley (George Clooney) est un bandit, charmant certes, mais redoutable. La scène d'introduction, où le voleur, sans vergogne, braque une banque à la seule force de ses mots, plante le personnage. Qui finit en prison malgré tout, moins la faute à son bagou qu'à une voiture récalcitrante !

L'intrigue de Hors d'atteinte commence vraiment avec son évasion... Et la prise en otage de l'agent Karen Sisco (Jennifer Lopez), qui se trouvait là... Et qui finit dans le coffre de la voiture avec lui, voiture conduite par l'un de ses complices.

L'histoire se complique ensuite, peut-être inutilement (Soderbergh aime étirer et alambiquer la narration), l'important tournant autour des deux personnages, qui se sont séduits dès leur première conversation et qui se cherchent ensuite, se fuient, se trouvent. Magistrale, la scène où, par un montage habile sur une musique planante (marque du réalisateur, aussi), les deux personnages se parlent dans la lueur tamisée d'un bar, un flirt entrecoupé par une autre scène, tout juste ultérieure, où ils en sont à la consommation de leur relation naissante. Petit moment de grâce cinématographique, sur presque rien, mais où tout est dit, raconté, démontré.

Pour le reste, le film souffre peut-être de sa longueur et d'un manque de rythme. Soderbergh n'est pas cinéaste d'action, mais de contemplation et d'ambiances plutôt. Pas un cinéaste de mots non plus : l'image, le son et le ton comptent ici plus que le reste. Et les acteurs bien sûr ; on croit d'emblée à leur histoire.

Bruno Portesi
( Mis en ligne le 13/05/2011 )
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