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Angèle, Marie et le narrateur
Jacques Tournier   Le Marché d’Aligre
Grasset 2013 /  11 € - 72.05 ffr. / 80 pages
ISBN : 978-2-246-80388-1
FORMAT : 11,8 cm × 18,8 cm
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Un tout petit livre, un roman, dit la bande de couverture, mais ce pourrait être une nouvelle, et c’est charmant.

«Je dois Marie à Vermeer» : première phrase de ce court récit où l’auteur (60 ans au début du roman) raconte son amitié et sa relation de «grand-parent» avec la jeune Marie. «Je ne savais rien d’elle, sinon qu’on l’avait surnommée «la petite Botero» parce qu’elle se trouvait trop grosse. Elle avait tout juste vingt ans, moi plus de soixante, et nous nous regardions sans rien dire, à la dérobée».

Dix ans passent ainsi en un rêve, comme ceux que fait le narrateur, des rêves prémonitoires. Une relation en musique, avec leur passion commune pour l’opéra, la nostalgie de la nature, des arbres dans Paris ; une relation à distance aussi, Marie grandit, apprend son métier de costumière de théâtre, y réussit, et un jour s’envole en Australie…

Entretemps, elle offre au narrateur le carnet d’une jeune fille de 1900, Angèle Valentin, un carnet de poésie, d’aquarelles, avec une proposition : en deviner le contenu par les rêves, sans l’ouvrir… Un carnet trouvé chez un brocanteur du marché d’Aligre (d’où le titre). Le narrateur se prend au jeu, rêve, et le lecteur aussi. D’Angèle on ne saura rien, ou très peu ; de Marie et du narrateur, des touches discrètes, le temps qui passe…

Un texte tout en légèreté, dans lequel à la fois rien ne se passe et tout est essentiel. Un très joli moment de lecture écrit à la première personne par Jacques Tournier (né en 1922), traducteur de Carson McCullers et de Francis Scott Fitzgerald, romancier grand public également sous le pseudonyme de Dominique Saint-Alban ; mais ici nous sommes plus proches de Scott Fitzgerald que de Dominique Saint Alban… L’occasion peut-être de lire son livre précédent, La Maison de thé (2011), délicate évocation de sa vie.

Un auteur élégant et discret qui nous offre un vrai plaisir de lecture.


Marie-Paule Caire
( Mis en ligne le 27/05/2013 )
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