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A grande peine
Michel Quint   J’existe à peine
Editions Héloïse d’Ormesson 2014 /  19 € - 124.45 ffr. / 281 pages
ISBN : 978-2-35087-280-3
FORMAT : 14,0 cm × 20,5 cm
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Alexandre est forain, il pratique le métier de transformiste, admirateur de Frégoli, célèbre au siècle dernier pour sa rapidité à changer de costumes selon les personnages interprétés. A la suite d’un accident tragique, il doit quitter sa troupe et part se réfugier chez un prêtre, Julius, qui l’a sauvé de la maltraitance de ses parents adoptifs. La paroisse n’étant pas au mieux de sa forme, Julius suggère à Alexandre de monter, aidé par deux amies, des spectacles pour attirer les fidèles (soirées qui s’avéreront iconoclastes, voire injurieuses), en échange de quoi il lui révélera le nom de sa mère biologique.

Sur un sujet compliqué pour ne pas dire scabreux, l’auteur brode une vie de cauchemar qu’Alexandre nous distille au fil des pages, les révélations se succédant jusqu’à la fin, en ne nous épargnant aucun meurtre, aucun viol, aucune détresse, aucune torture morale. On voit bien que l'auteur essaie de nous dire que la rédemption existe pour chacun, quel que soit le fardeau que l’on porte, et qu’il faut faire des tris drastiques dans son passé pour aller de l’avant.

Malheureusement, cette idée de bon sens ne s’accompagne d’aucun espoir. On nage dans le noir, englué dans le style qu’affectionne Michel Quint, un mélange de parler oral transformé en phrases plus ou moins compréhensibles, émaillées d’argot et de pensées élaborées inattendues ou inappropriées, et donc peu convaincantes.

Un écrivain qui semble à l’aise dans l’horreur ; cette délectation, inconvenante, gomme totalement une histoire dont il aurait pu tirer autre chose que de la boue.


Dany Venayre
( Mis en ligne le 08/10/2014 )
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