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Refuges fragiles
Nathalie Heinich   Maisons perdues
Thierry Marchaisse Editions 2013 /  14,90 € - 97.6 ffr. / 125 pages
ISBN : 978-2-36280-028-3
FORMAT : 14,1 cm × 20,5 cm
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«Les maisons, quand elles sont là, nous paraissent insubmersibles - jusqu’au jour où, d’un coup, elles s’enfoncent dans le néant». Dix demeures plutôt dans le sud, autour de Marseille, lieu d’origine (ou d’arrivée) de la famille, des familles paternelle et maternelle. Dix courts chapitres. Nathalie Heinich, sociologue, égraine ses souvenirs d’enfance en les rattachant aux maisons où ils se sont construits.

Une enfance semblable à beaucoup d’autres dans les classes moyennes des années 1960 (l'auteure est née en 1955), que nul ne songeait alors à baptiser «glorieuses». Enfance au chaud soleil méditerranéen, aux interminables repas dominicaux en famille. Famille dont l’une des branches - la paternelle, Juifs venus d’Ukraine -, avait payé un lourd tribut à la guerre. Une famille maternelle protestante, des parents qui un jour divorcent, une mère que l’affection pour sa fille ne semble pas étouffer…

Maisons d’enfance mais aussi maisons d’adulte, avec «l’homme-de-ma-vie», ou chez des amies de sa mère. Maisons ouvertes, propices au travail, aux projets. Des souvenirs dispersés, rattachés à chacun de ces dix lieux introduits par une carte de France sommaire et un point marqué sur l’Hexagone. Un fort tropisme vers le sud, mais l’ouest est aussi présent. Une conclusion heureuse : «Et puis, un jour enfin, j’ai trouvé ma maison».

Un petit livre qui promet davantage qu’il ne tient : l’idée de départ est séduisante car les lieux peuvent susciter de fortes passions ; en littérature romanesque cette constatation donne le Tara de Scarlett (Autant en emporte le vent). Certes Nathalie Heinich raconte bien, mais on éprouve quand même quelque difficulté à se passionner pour ses souvenirs personnels à la banalité quotidienne.


Marie-Paule Caire
( Mis en ligne le 14/01/2013 )
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