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Mamaoutai
Tomas Espedal   Contre l'art - (Les carnets)
Actes Sud - Lettres scandinaves 2013 /  20 € - 131 ffr. / 176 pages
ISBN : 978-2-330-02446-8
FORMAT : 11,6 cm × 21,7 cm

Terje Sinding (Traducteur)
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L’ex-femme de Tomas Espedal, la mère de sa fille de quinze ans, vient de mourir. Elles vivaient sur une île norvégienne reliée au continent par un pont suspendu, assez sauvage quoique peuplée de 20000 habitants environ.

Tomas Espedal décide de tout quitter pour aller vivre sur cette île et s’occuper de sa fille. Il vient de perdre sa mère et se retrouve dans la même situation que sa fille, situation qui déclenche chez lui une réflexion sur la famille et la solitude. Il entreprend alors de coucher sur le papier ses sensations et ce qu’il sait de ses ancêtres plus ou moins lointains.

A partir de là, le livre se déroule en une succession de paragraphes de différentes longueurs, sans vraiment de lien les uns par rapport aux autres si ce n’est le fait qu’il a vécu ce qu’il écrit ou qu’il en a entendu parler. Il n’y a non plus pas de suivi chronologique, Espedal nous promène de génération en génération aléatoirement, au gré de ses pensées. Au final, non sans peine, nous reconstituons la lignée. Il se remémore des souvenirs enfouis, pas toujours amusants, dépeint des caractères forts, revient sur des épisodes qui l’ont meurtri, parle essentiellement de lui.

L’ensemble du livre est noir, dépressif, on sent un homme un peu perdu qui ne peut compter sur des pensées douces pour sortir de ce marasme du deuil. Tomas Espedal est également féru de poésie et ses paragraphes sont entrecoupés de «strophes» libres qui rappellent parfois Apollinaire et dans lesquelles il crie son désespoir et un appel au secours.

Malgré tout, on s’intéresse à cet orphelin veuf à la dérive, grâce à une écriture émouvante, à un alignement de mots incroyablement honnêtes et discrets qui nous rassurent sur son devenir.


Dany Venayre
( Mis en ligne le 21/10/2013 )
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