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Un thriller remarquablement ficelé | | | Barbara Abel La Mort en écho Editions du Masque 2006 / 17 € - 111.35 ffr. / 304 pages ISBN : 2-7024-3245-X FORMAT : 13 x 21 cm
L'auteur de l'article : Agnès Abécassis est journaliste. Elle est lauteur dune comédie intitulée Les Tribulations d'une Jeune Divorcée, aux éditions Fleuve Noir (www.agnesabecassis.com). Imprimer
Amateurs de sensations fortes, avec Barbara Abel, vous avez trouvé votre maître. Si vous vous souciez de la cohérence de lintrigue, si vous aimez les histoires ou chaque détail compte, et que lélégance du style vous est indispensable, alors vous allez être servis.
Abel, déjà auteur dUn bel âge pour mourir, de LInstinct maternel (Prix Cognac 2002) et de Duelle (éditions le Masque), aiguise sa plume comme une lame au fil de ses romans, pour emmener le lecteur vers toujours plus dangoisse et de rebondissements.
Dans La Mort en écho, trois femmes et leurs histoires à trois époques différentes sentrecroisent. A chaque chapitre, cest lune delle qui sexprime. Leur point commun ? Une maison, «le Cheminot», sur laquelle semble peser une étrange malédiction. En 1930, Madeleine, mise enceinte par un homme quelle aime éperdument, est contrainte par sa famille dépouser un autre homme, plus respectable, quelle naime pas. Quelques années plus tard, après la mort subite de son mari, elle sera retrouvée tuée auprès de son amant.
Trente ans sécoulent, puis cest au tour dun jeune couple, Marie et Thomas, de sinstaller dans la maison. Il faudra une décennie à Marie pour quelle tombe enceinte dune fille, Manon, qui sera pour elle une véritable bombe à retardement. Car, lorsquà 26 ans, Manon décide de fonder une famille, un étrange personnage fait son apparition dans sa vie et sy immisce jusquà ce que
La suite en lisant ce thriller, qui manipule avec maestria les rouages de trois vies et de leurs secrets de famille, jusquà les faire exploser dans un grand feu dartifice final.
Seul bémol à ce roman : la couverture de louvrage, peut-être un peu trop sobre et pas assez racoleuse pour le genre. Quand on sest beaucoup fait avoir par des romans insipides où la scène la plus terrifiante du livre se trouvait sur le dessin de la jaquette, on sen voudra vraiment de passer à côté dun roman où, là, cest exactement linverse.
Agnès Abécassis ( Mis en ligne le 29/05/2006 ) Imprimer | | |