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Beaux arts / Beaux livres  ->  Photographie  
 

Que sont les boutiques parisiennes devenues ?…
Pierre Paul, Suzanne et Séverine Darrigo   Paris Boutiques du temps passé
Parigramme 2018 /  16,90 € - 110.7 ffr. / 143 pages
ISBN : 978-2-37395-045-8
FORMAT : 18,0 cm × 18,0 cm
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Avec la qualité habituelle des éditions Parigramme, un livre de photos originales, œuvres dues à un affichiste des années 1960, Darrigo (Pierre Paul Darrigo). Amoureux de Paris (il est né en 1932 à Saint-Ouen), il aimait parcourir sa ville sur son moderne solex et repérer les boutiques dont les devantures lui plaisaient par le charme nostalgique qu’elles dégageaient. Une quête systématique, accomplie avec l’aide de sa femme, Suzanne, et aujourd’hui éditée. Le choix est celui du classement par arrondissement, et pour chaque boutique l’adresse est donnée : Darrigo notait soigneusement ses trouvailles lors de ses repérages.

Ainsi défilent au cours des pages des métiers disparus (ou quasiment) : la triperie de la rue de Lancry, les bains du 68 rue du Faubourg-Montmartre, un bottier, les marchands d’armes (Darne, etc), une Papeterie-maroquinerie rue Saint Honoré, ou encore la librairie Picart, une parmi les dizaines du boulevard Saint Michel, aujourd’hui remplacées par de laids magasins de vêtements bon marché. Tout près : Ali Baba, rue de La Huchette, affirme fièrement : «pain au levain comme à la campagne», à une époque où la baguette «parisienne» était la règle.

Boulevard Saint-Martin : une belle Pharmacie homoeopathique (sic), dont la vitrine proclame : «fondée en 1850» ; sur la rive gauche, avenue du général Leclerc, on remarque une autre pharmacie, la pharmacie du Lion (le lion de Belfort qui trône sur la place Denfert Rochereau) et son inscription destinée à attirer les clients assurés ainsi du sérieux de la maison : «Fournisseur du métropolitain et de la SNCF».

Certaines de ces boutiques sont restées, fidèles au poste : le restaurant Vagenende, boulevard Saint-Germain, la chocolaterie Debeauve et Gallais, installée depuis le XVIIIe siècle rue des Saints Pères, et dont seule a changé la couleur, un bleu gris ayant remplacé le vert tendre des années 1960. La plupart, toutefois, ont disparu, chassées par la modernité ; certaines, protégées par une législation favorable, abritent désormais d’autres commerces, souvent de mode…

Il y a plusieurs raisons d’aimer ce livre : la qualité des photos et la nostalgie d’un Paris disparu si proche... et si lointain…


Marie-Paule Caire
( Mis en ligne le 11/06/2018 )
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