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Nietzsche est mort
Alexandre Lacroix   Quand j’étais nietzschéen
J'ai lu 2010 /  6,70 € - 43.89 ffr. / 143 pages
ISBN : 978-2-290-02453-9
FORMAT : 11cmx18cm

Première publication en août 2009 (Flammarion)
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Le roman se termine sur une courte dissertation consacrée à l’«homme du ressentiment» tel qu’il est dépeint dans La Généalogie de la morale… et, in fine par la douce complainte d’un père embourgeoisé, rappelant aujourd’hui sous sa plume une jeunesse dont cette dissertation, scolaire, canonique, aurait marqué l’arrêt. En enfermant le philosophe de ses 17 ans dans un plan en trois parties, l’ultime traîtrise, Alexandre Lacroix, hélas, est devenu homme et a comme tué l’adolescent agité, rêveur et revêche dont ce roman ressuscite la flamme…

«Nous seuls existions. Nous, c’est-à-dire de jeunes gens qu’aucune ride ne marquait encore, qu’aucun impératif moral ne bridait, qu’aucune conviction ne portait. Nous n’avions pas le désir de changer le monde, mais plutôt celui d’assister à son anéantissement. Car nous étions, à n’en pas douter, de la génération enviable des spectateurs de l’Apocalypse ».

L’ombre de Nietzsche commande en effet cette jeunesse parisienne, intellectuelle et exaltée, passée à lire beaucoup, à parler plus encore, et faire les 400 coups avec les potes : l’ami alter-ego, Franck, et le mentor aux sentiments troubles, Piéran, dont le narrateur partage la chambre de bonne, la couche – en tout bien tout honneur, malgré quelques caresses – pendant ces quelques mois… Des bêtises appuyées, blasphèmes et sacrilèges, violence, tout un chapelet d’actes immoraux entre Paris et quelques criques grecques… Rien de très méchant au final cependant. Ici, il est plus question de la fuite du temps que de nietzschéisme per se.

Une plongée autobiographique, écrite de manière plaisante, vite lue, plongée dans le temps perdu, révolu, mais pas oublié…


Thomas Roman
( Mis en ligne le 10/09/2010 )
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