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Le roman nostalgique et touchant du déracinement
Dinaw Mengestu   Les Belles choses que porte le ciel
Le Livre de Poche 2009 /  6.50 € - 42.58 ffr. / 281 pages
ISBN : 978-2253125815
FORMAT : 11cm x 18cm

Traduction de Anne Wicke.

Première publication française en août 2007 (Albin Michel)

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Sépha Stéphanos a dû fuir, adolescent, l’Ethiopie en prise à la violence politique. Réfugié aux États-Unis, il se lie d’amitié avec deux autres échappés du continent africain, et cultive avec eux, entre nostalgie et rejet, critique et recherche de racines, les souvenirs de la terre natale. Chacun suit sa trajectoire de migrant, qui conduit notre anti-héros dans une épicerie miteuse d’un quartier délabré de Washington, l’autre dans les cuisines d’un restaurant luxueux de la capitale américaine, et le dernier dans une vie de plus grande réussite sociale mais d’infinie solitude. Histoire de leur amitié, de leurs expériences d’exil, le roman dresse avec nuances et finesse le double tableau de leur regard vers le passé et l’Afrique et de leur vision du présent et de l’Amérique. Ce premier roman d’un jeune écrivain américain d’origine éthiopienne, comme son héros, est un portrait touchant et juste du déracinement.

Mais Les Belles choses que porte le ciel raconte aussi l’histoire d’un amour qui peine à se nouer entre Sépha et une mère seule, Judith, blanche qui, anticipant l’embourgeoisement des quartiers noirs de la ville, a fait retaper une grande maison près de l’épicerie. L’attirance se heurte au fossé social et racial qui existe entre l’émigré éthiopien et la WASP. C’est finalement entre l’homme et la fille de Judith que le fossé se comble et la complicité éclot.

Le roman est enfin celui d’une ville, écartelée entre ses quartiers de misère et ses lieux de mémoire, bouleversée par les mouvements de réhabilitation qui riment avec expulsions et violence sociale. Un livre nostalgique, assez triste, mais d’une grande sensibilité, d’un profond humanisme, et d’un humour tendre.


Mathilde Larrère
( Mis en ligne le 13/10/2009 )
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