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Au purgatoire
François Vallejo   L'Incendie du Chiado
Seuil - Points 2012 /  6.70 € - 43.89 ffr. / 249 pages
ISBN : 978-2-7578-1773-5
FORMAT : 11,1 cm × 18,0 cm

Première publication en août 2008 (Viviane Hamy).
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En tirant prétexte de l’incendie éponyme, qui ravagea en août 1988 le centre historique de Lisbonne, le Chiado, François Vallejo met en scène la rencontre de cinq personnages, survivants hantant les décombres du quartier en cendres, les ruines des immeubles, celles des grands magasins du coin.

Un roman comme une parabole : les cinq individus viennent comme se laver dans les flammes, phœnix plus ou moins pendables derrière la façade des rôles qu’ils s’étaient choisis, entre mensonges et quêtes identitaires. La seule femme, Augusta, quelque peu hystérique, recherche désespérément sa fille mais ne s’empêche pas de jouer les divas auprès de ses quatre compères. Ils sont le Français, le vieux Carneiro, le photographe Eduardo, pensant trouver dans les fumeroles le sujet d’un grand reportage, et, enfin, le plus mystérieux, Juvenal, l’intrigant, le plus prompt aussi à semer la zizanie au sein de ce cénacle improbable.

Le temps de quatre journées, seuls dans la ville désertée et sous surveillance, ils s’observent, apprennent à se comprendre. Le Français cherchait au moment de l’incendie un vieillard qu’avait connu son père, tout juste décédé ; est-ce le vieux Carneiro ? Ce dernier se méfie des autres, craint qu’on ne le vole, qu’on ne monte jusqu’à son appartement pour le piller.

Un roman comme un drame : ce huis clos dans une ville défigurée par le désastre, dans l’opacité de l’air chargé de poussière, s’apparente en effet à une pièce de théâtre. C’est d’ailleurs là qu’on l’adapterait le mieux, plus qu’au cinéma. D’où, parfois, un côté statique dans le récit, qui peut gêner. Mais l’écriture est belle et la scène choisie, fort originale. Un roman à ne pas bouder.


Bruno Portesi
( Mis en ligne le 08/10/2012 )
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