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Bande dessinée -> Manga |
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Quand le shojo devient sexuel | | | Ai Hibiki Teach me love (tome 1) Soleil - Shojo 2016 / 6.99 € - 45.78 ffr. / 192 pages ISBN : 978-2302049956 FORMAT : 18x12 cm Imprimer
Mahiro est le beau gosse et le séducteur du lycée. Cela dit, les relations sexuelles sans lendemain ne le distrait plus : il sennuie ferme ! Rei Sadaoka est une fille de sa classe. Elle ne cesse de le traiter de sale racaille. Elle est sérieuse et distante avec tout le monde. Ces deux personnages partagent un secret : par jeu dalliance, ils sont devenus frère et sur ! Ils ne se supportent pas. Si au lycée, ils sévitent et ne sadressent quasiment pas la parole, à la maison, cest différent. Suite à une dispute plus violente quà laccoutumé, la jeune fille est plaquée au sol par Mahiro qui semble avoir lintention de la violer.
Reprenant ses esprits, il sarrête.
Et là, le lecteur découvre le véritable visage de Rei : une perverse dont les pulsions sexuelles sont au moins équivalentes à celles de son frère (par alliance).
Voici une manga pour jeunes filles qui surprend sur bien des points : dabord, le personnage principal est un garçon (inhabituel mais pas inédit). Ensuite, ce garçon a une sexualité libertine (habituellement réservée aux méchants) présentée dès les premières pages du manga. On ne voit certes que peu de choses (sous-vêtements, tétons, corps de jeunes filles dénudés, torse de garçon), mais le propos est explicite : le héros couche pour coucher et lhéroïne veut coucher. Le ton est donc très différent des shojo habituels mettant en scène de prudes lycéens. Certes, depuis quelques temps, des titres évoquant le désir et plaisir féminin sont sortis en France, mais pas dissocier de lamour. Rei ne cherche pas un amoureux, elle veut un partenaire sexuel
au début, car évidemment, les événements la pousseront à évoluer. On regrettera le graphisme du personnage féminin qui fait tout de même très jeune. A part cela, on voit que Ai Hibiki prend un grand plaisir à dessiner des sous-vêtements et des poses sensuelles. Vous laurez compris, ce manga est à réserver à un public averti et pas à cheval sur le principe de consentement (les deux personnages sont quand même de gros pervers).
Delphine Ya-Chee-Chan ( Mis en ligne le 11/07/2016 ) Imprimer | | |
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