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| Bande dessinée -> Comics |
| Mike Mignola John Arcudi Guy Davis B.P.R.D. (vol. 4) - Les Morts
Delcourt - Contrebande 2006 / 13.95 € - 91.37 ffr. / 154 pages
ISBN : 2-7560-0378-6
FORMAT : 18x27 cm
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Delcourt continue de publier la saga mouvementée du B.P.R.D. avec ce quatrième volume regroupant cinq épisodes publiés de novembre 2004 à mars 2005 aux Etats-Unis et composant la mini-série « Les Morts ». Mike Mignola est toujours au scénario, laissant les crayons à Guy Davis et étant de plus cette fois épaulé par John Arcudi dans lécriture dune histoire particulièrement enlevée.
Suite à linvasion des grenouilles qui prend de lampleur depuis lépisode précédent, les membres du B.P.R.D. déménagent plus à lOuest dans un nouveau bastion niché dans les montagnes du Colorado. Le lieu investi est un ancien laboratoire de recherches et darmement déserté depuis les années 60. Rapidement après ce déménagement, Johann Kraus, Liz Sherman, Roger ainsi que leur nouveau chef, le Capitaine Benjamin Daimio, vont sapercevoir que ce quartier général na pas été complètement abandonné. Quelque part, dans un sous-sol qui napparaît pas sur les plans se terre une étrange menace
En parallèle à cette intrigue, on retrouve Abe Sapien parti dans le Rhode Island à la recherche de ses origines. Là-bas, il découvre une vieille bâtisse en ruine qui lui semble étrangement familière : les fantômes dautrefois pourront bientôt éclairer Abe sur son mystérieux passé et le lien qui le rattache à un marin aventurier du XIXe siècle.
Deux récits imbriqués et deux ambiances très différentes : dun côté une histoire très musclée, dans la droite lignée de Hellboy, pleine de gros monstres affreux, de mutations horribles, de bagarres explosives et de machines infernales. De lautre une idylle plus poétique, à la touche victorienne pleine dune amère mélancolie. Encore une fois, limaginaire de Mike Mignola, rempli de références et de télescopages dunivers (Lovecraft et Poe, Predator et Resident Evil
) emporte le lecteur dans un moment de lecture plein de bons moments, daction échevelée et didées folles. Loriginalité nest certes pas la plus grande qualité des histoires concoctées par le père de Hellboy, mais lauteur a indéniablement le sens du spectacle et de lefficacité. Au dessin, Guy Davis prouve à nouveau quaucune scène ne lintimide et son trait enlevé et bouillonnant, parfaitement rehaussé par les couleurs de Dave Stewart, donne à chaque planche une belle dynamique et des ambiances captivantes.
Un nouvel opus qui ne décevra donc pas les fans de la série.
Alexis Laballery
( Mis en ligne le 31/10/2006 )
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