|
Bande dessinée -> Fantastique |
| Brice Tarvel Christian Verhaeghe Les Contes de Mortepierre (tome 1) - Florie Soleil 2005 / 12.50 € - 81.88 ffr. / 48 pages ISBN : 2845659482 FORMAT : 24 x 33 cm Imprimer
A Mortepierre, dans un Moyen Âge de fantaisie, où la magie, les créatures surnaturelles et les dieux anciens subsistent, Florie, jeune sorcière aux talents variés, sauve un jour Tanazol, bohémien un peu voleur
lequel a dérobé un coffret mystérieux et se retrouve pourchassé par le baron Geoffroy, légitime et malcommode propriétaire de lobjet, ainsi que par un ancien complice. Mais voilà, pour le sauver, elle doit user dune magie qui bouleverse la forêt où elle vit et la met en contact avec une race surnaturelle de gnomes, douée pour la magie et animée de projets pour le moins malfaisants. Ce ne sont pas des gremlins, mais un équivalent médiéval et notre sorcière aura fort à faire, entre les gens darmes et autres petites créatures malfaisantes. Le tout en essayant de ne pas trop attirer lattention de linquisition, qui napprécie guère les magiciennes
Des ennuis en perspective, en somme !
La série est assez sympathique, notamment du fait de la personnalité de Florie la renarde, rouquine pétulante et entreprenante. Brice Tarvel, le scénariste, reprend là lhéroïne de sa série Mortepierre (en collaboration avec Aouamri), laquelle était alors une sorcière plus mûre et un tantinet plus confirmée. Bien évidemment, on croise dans cet album quelques personnages amenés à jouer un rôle important ultérieurement (Bérengère, la sur de Florie, ou encore le futur baron Thibaud
), mais le plaisir est ailleurs, dans lenfance déjà mouvementée de la jeune sorcière, qui prend progressivement conscience de létendue de ses dons. Lépoque elle-même est intéressante : le catholicisme et ses inquisiteurs dominent, mais le surnaturel subsiste, sous la forme des anciennes divinités païennes (les dieux romains, et même la magie babylonienne). Bref, un temps de transition propre aux aventures et aux mystères. Le graphisme de Christian Verhaeghe, sans être bouleversant doriginalité (notamment pour les visages, souvent peu diversifiés), a su sapproprier une époque et un univers fantastique original, dans les pas de la série initiale. Bref, une bonne mise en bouche en attendant que les auteurs exploitent plus largement cet univers et les intrigues déjà en place. A suivre.
Gilles Ferragu ( Mis en ligne le 05/03/2005 ) Imprimer | | |
|
|
|
|