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L’ère du verseau commence | | | Nicolas Mitric Laurent Peno-Mazzarino Alain Peticlerc Verseau (tome 1) - Le fils de l'équinoxe Soleil 2004 / 12.50 € - 81.88 ffr. / 48 pages FORMAT : 23 x 32,2 cm Imprimer
A la recherche dune civilisation disparue, les Dalts, un groupe darchéologues, exhume dans les glaces du Groenland une mystérieuse force qui les engloutit dans un immense brasier
Malgré cette catastrophe, un homme, le milliardaire Théodor Yates, commanditaire de la mission archéologique, se réjouit : il tient là la preuve de lexistence dune force que recherchait déjà Gilgamesh, roi dOurouk, le héros dune légende babylonienne
mais qui croit encore aux légendes ? Au même moment, dans les bas quartiers dune immense métropole, Zak, petit dealer de réalité virtuelle (via une puce, lEVE), samuse aux jeux vidéos et se bagarre avec une bande de robots de guerre. Mais Zak, et une jeune professeur dart plastique, Eliah, sont peu à peu victimes de crises étranges, comme si une force semparait deux, les écartelant, une force qui se fait appeler le souffle des étoiles, et les protège, une force à laquelle le mystérieux M. Yates sintéresse. Et pour arriver à ses fins, il est prêt à sallier aux sectes les plus étranges.
Voilà un univers de science-fiction comme on les aime, classique mais efficace : de la réalité virtuelle, des multinationales puissantes dirigées par des patrons cyniques, des robots dotés dune intelligence artificielle, une force mystérieuse et ancienne
Il faut dire que le scénariste, Nicolas Mitric, est un spécialiste du genre, habitué à la bonne SF (Kookabura universe en particulier). Bref, voilà une intrigue qui tient la route, servie par un graphisme original dAlain Peticlerc, assez réaliste et qui sait en même temps imaginer un futur très visuel. En particulier, le rendu des explosions et les manifestations de la force venue de lAntiquité (les «chérubins» de plasma) est vraiment réussi, et la page elle-même semble exploser. Zak, le héros, devra toutefois encore faire ses preuves, face à un méchant aussi séduisant que Yates (sans cur, fasciné par les scorpions, probablement psychopathe et sans scrupules
le bonheur !). Au final, il sagit dune bonne série de SF, bien pensée, et qui suppose maintenant une suite rapide, histoire den savoir un peu plus (parce que pour le moment, le lecteur intrigué erre encore dans lobscurité
).
Gilles Ferragu ( Mis en ligne le 23/10/2004 ) Imprimer | | |