L'actualité du livre Jeudi 28 mars 2024
  
 
     
Le Livre
Histoire & Sciences sociales  ->  
Biographie
Science Politique
Sociologie / Economie
Historiographie
Témoignages et Sources Historiques
Géopolitique
Antiquité & préhistoire
Moyen-Age
Période Moderne
Période Contemporaine
Temps Présent
Histoire Générale
Poches
Dossiers thématiques
Entretiens
Portraits

Notre équipe
Littérature
Essais & documents
Philosophie
Beaux arts / Beaux livres
Bande dessinée
Jeunesse
Art de vivre
Poches
Sciences, écologie & Médecine
Rayon gay & lesbien
Pour vous abonner au Bulletin de Parutions.com inscrivez votre E-mail
Rechercher un auteur
A B C D E F G H I
J K L M N O P Q R
S T U V W X Y Z
Histoire & Sciences sociales  ->  Période Contemporaine  
 

La Seconde Guerre mondiale des Etats-Unis
Arnaud Blin   Comment Roosevelt fit entrer les Etats-Unis dans la guerre
André Versaille 2011 /  19.90 € - 130.35 ffr. / 240 pages
ISBN : 978-2-87495-129-9
FORMAT : 12,3cm x 21,4cm
Imprimer

«Aucun Américain ne m’en voudra de proclamer que j’éprouvais la plus grande joie à voir les États-Unis nous rejoindre ; je ne pouvais prévoir le déroulement des évènements ; je ne prétends pas avoir mesuré avec précision la puissance guerrière du Japon, mais je compris dès cet instant que la grande République américaine était en guerre, jusqu’au cou et jusqu’à la mort. Ainsi, nous avions fini par l’emporter». C’est ainsi que Winston Churchill présenta, après-coup, l’attaque de Pearl Harbor en décembre 1941, laquelle fit entrer les États-Unis d’Amérique dans la Seconde Guerre mondiale.

Dans son dernier ouvrage Comment Roosevelt fit entrer les États-Unis dans la guerre, Arnaud Blin s’est penché sur ces évènements capitaux dans l’histoire de l’humanité et plus spécialement sur l’influence décisive du 32e président américain. Tirée de Léviathan, la citation de Thomas Hobbes que l’auteur a placée en exergue de son étude convient particulièrement bien au grand homme : «c’est un précepte, une règle générale, de la raison, que tout homme doit s’efforcer à la paix, aussi longtemps qu’il a un espoir de l’obtenir ; et quand il ne peut pas l’obtenir ; qu’il lui est loisible de rechercher tous les secours et tous les avantages de la guerre». Profondément pacifiste, Roosevelt déclencha «la plus formidable armada guerrière de tous les temps». Et le sort des armes fut favorable aux États-Unis d’Amérique.

«Comment arrive-t-on à faire ainsi la guerre lorsqu’on ne veut faire que la paix ?» Telle est l’interrogation fondamentale de l’auteur, qui sert de fil conducteur à l’ouvrage, lequel est davantage une ode fort bien documentée à la gloire de Roosevelt qu’un véritable essai scientifique sur l’entrée en guerre de l’Amérique. Recourant à de multiples références à Tocqueville et R. Aron, le livre fait litière de la théorie selon laquelle Roosevelt était parfaitement au courant que les États-Unis seraient attaqués par le Japon à Pearl Harbor. Le rôle déterminant que W. Churchill a joué dans l’entrée en guerre de la République américaine est mis en relief ainsi que la complicité de ce dernier avec Roosevelt.

Pour commencer, A. Blin revient sur le milieu d’origine de l’ancien président. Il décrypte également son ascension politique et professionnelle ainsi que sa relation avec son épouse et son rapport au pouvoir. L’auteur dresse en outre un portrait saisissant de l’Amérique et l’«upper class» chère à Henry James. Arnaud Blin rappelle en sus comment la Grande Guerre, que Churchill et Roosevelt avaient vécue, a influencé ces deux «géants de l’histoire». L’auteur indique aussi que le président américain avait une profonde admiration pour le Tigre Georges Clemenceau qui a su mené l’Entente et la France à la victoire lors de la précédente conflagration avec l’Allemagne.

La doctrine militaire américaine de «frappe biblique» est expliquée plus avant. D’après cette tactique, il convient d’écraser l’ennemi le plus tôt possible en engageant massivement tous les moyens disponibles. Est également présentée la doctrine Monroe avec laquelle Roosevelt a rompue, comme Wilson avant lui. Cette doctrine fixait certaines des grandes orientations de la politique étrangère américaine depuis la fondation de la République, comme par exemple l’isolationnisme et le refus de prendre part aux divisons de l’Europe. L’entrée en guerre ne fut pas aisée, comme l’indique A. Blin, car Roosevelt devait compter avec l’hostilité de Lindbergh, proche des Nazis.


Jean-Paul Fourmont
( Mis en ligne le 10/05/2011 )
Imprimer

A lire également sur parutions.com:
  • De Gaulle et Roosevelt
       de François Kersaudy
  •  
    SOMMAIRE  /  ARCHIVES  /  PLAN DU SITE  /  NOUS ÉCRIRE  

     
      Droits de reproduction et de diffusion réservés © Parutions 2024
    Site réalisé en 2001 par Afiny
     
    livre dvd