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Ludwig van Beethoven - Concertos pour Piano N° 1 & 3
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Ronald Brautigam( piano )
 Norrköping Symphony Orchestra
Andrew Parrott( direction )

BIS Codaex distribution 2009   
1692

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal
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Les Concertos pour piano de Beethoven, au nombre de cinq, dont le N° 1 en ut majeur Op.15 et le N°3 en ut mineur Op.37 nous sont ici proposés, furent pour le compositeur un creuset poétique indéniable.

«Dans le principe concertant qui oppose soliste et orchestre, souligne André Boucourechliev, Beethoven découvre les sources vives d’un dialogue poétique libre qui, tout en préservant la forme traditionnelle du genre, la fait oublier : le concerto beethovénien résonne pur de toute convention formelle. Ses dimensions temporelles et sonores sont, au reste, sensiblement élargies : conception symphonique des développements et des thèmes, de l’orchestre, de l’écriture pianistique elle-même : qui rivalise avec toute la masse sonore en un discours d’égal à égal».

Le chef d’orchestre Andrew Parrott dirigeant le Norrköping Symphony Orchestra, dont la création remonte à l’année 1912, et le pianiste Ronald Brautigam, subjuguent ici (sur piano moderne) par un équilibre idéal traversé par une fibre poétique toute de finesse révélée, qui laisse pantois. L’articulation, les phrasés, la dimension sonore des attaques sont exemplaires de lucidité musicale. Brautigam réussit l’exploit, grâce notamment au choix particulier de mise en place de l’instrument lors de l’enregistrement, de rendre tangible l’émotion de chaque notes. «Après avoir joué ces concertos sur un piano-forte, dit-il, on ne peut éviter d’être influencé par la sonorité différente, l’équilibre et la disposition. Une grande partie des traits par exemple s’entend difficilement quand ils sont joués sur des instruments d’époque et je crois vraiment que le compositeur pensait à de la musique de chambre plutôt qu’à une lutte entre l’orchestre et le soliste. Quand je joue les concertos avec un orchestre moderne et sur un piano moderne, j’essaie de conserver un peu de l’intimité de la musique de chambre ; pour les enregistrements à Norrköping, nous avons choisi de placer le piano, sans couvercle, au milieu de l’orchestre. La disposition ainsi acquise, où les instrumentistes ont un contact beaucoup plus proche avec le pianiste que dans une «disposition de concert» avec le pianiste devant l’orchestre, donc séparé de lui, favorise merveilleusement le dialogue».

Dans une prise de son en multicanal et en stéréo ciselée, ce SACD est un incontournable absolu.


Jean-Jacques Millo
( Mis en ligne le 26/01/2009 )
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