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Trois Quatuors op.18
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
 Quatuor Prazák( quatuor à cordes )
Vaclav Remes( violon )
Vlastimil Holek( violon )
Josef Kluson( alto )
Michal Kanka( violoncelle )

Praga Digitals / Harmonia Mundi 2001    23.36 € - 153.01 ffr.
Choc du Monde de la Musique 2001
10 de Répertoire 2001
Sélection Paru.com 2001
TT :  74 mn.
479924
1 CD

Quatuor op.18 n°3 en majeur
Quatuor op.18 n°2 en sol majeur
Quatuor op.18 n°6 en si bémol majeur

Enregistrement (studio) : juin 2000 et avril 2001. Stéréo DDD. Prise de son très fine et détaillée. Bon équilibre entre les voix.
Notice (anglais français allemand) très complète et très intéressante sur la naissance du quatuor à cordes.


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Le quatuor tchèque Prazak continue son intégrale Beethoven avec la suite et fin de l'opus 18, dédié au prince Lobkowitz. Ce premier recueil du « Grand Sourd » sonne comme un synthèse de toute la littérature pour quatuor de l’époque : écriture brillante, harmonie classique, forme conventionnelle. De fait, ces quatuors sont stylistiquement bien en-deçà des sonates pour piano contemporaines, et il est significatif que le "père" du quatuor à cordes, Joseph Haydn, n'ait eu que peu d’estime pour cet opus 18. Beethoven semble avoir écrit la « fin de règne » du genre, bien loin de la révolution qu'il entamerait avec le cycle suivant des trois quatuors « Razumowski ».

Le quatuor Prazak a choisi de présenter les oeuvres par ordre chronologique et non numérique. D’où l’ouverture avec l’opus 18 n°3, caractérisé par une atmosphère calme et rêveuse. Le n°2 est une sorte d’hommage à Haydn (l’empreinte du Maître y est très forte). Le n°6 (en réalité l’avant-dernier) porte en son dernier mouvement (La Malinconia, la mélancolie) un passage d’une grande originalité par rapport au reste de l’œuvre, comme si Beethoven se débarrassait une bonne fois pour toutes du lourd héritage classique avant de tourner la page.

La lecture des Prazak n’appelle que des éloges. Leur jeu, légèrement âpre et incisif, convient très bien à ces pages un peu vertes où ne se devine pas encore le Beethoven de l’opus 131 ou de la Grande Fugue. L’ensemble, d’une remarquable homogénéité, se hisse sans peines au niveau de ses illustres aînés : quatuor de Budapest (Sony), quatuor Emerson (DG), quatuor Alban Berg (Emi), quatuor Hongrois (Emi).


Maxime Kapriélian
( Mis en ligne le 02/10/2001 )
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