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Cantates et hymnes
Franz Liszt (1811-1886)
Eva Andor( soprano )
Livia Budaï( mezzo-soprano )
Klara Takacs( alto )
György Melis( baryton )
Sandor Solyom-Nagy( baryton )
Sandor Margittay( orgue )
Gabor Lehotka( orgue )
György Miklos( piano )
Hédy Lubik( harpe )
 Choeur de filles de Györ( choeur féminin )
 Choeur de la Radio-Télévision de Hongrie( choeur )
Miklos Szabo( direction )
 Orchestre symphonique de Budapest
Janos Ferencsik( direction )

Hungaroton / Intégral 2002   
TT :  70 mn.
HCD 31960
1 CD

« Cantique du frère Soleil » de saint François d’Assise
Les Cloches de la cathédrale de Strasbourg
Légende de Saint Christophe
Légende de Sainte Cécile
Cantantibus organis
Hymne de l’enfant à son réveil

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Saint François d’Assise est une figure récurrente dans l’œuvre de Liszt. Adam Liszt, père du compositeur, avait été novice de l'ordre des Franciscains et Liszt fut officiellement investi confrater en 1858. On se rappelle enfin que l'une de ses plus célèbres œuvres pour piano n’est autre que la Légende de Saint François d’Assise prêchant aux oiseaux. Le Cantique du frère Soleil a été revu, remanié et corrigé plusieurs fois – une pratique courante chez Liszt. C’est la version finale de 1884 qui est ici enregistrée, pour baryton solo, chœur d’homme, orgue et orchestre. L’écriture en est très lyrique, expansive, l’orchestration riche et chatoyante, bien plus légère et aérée que celle des poèmes symphoniques, de manière à ce que le soliste ne soit jamais couvert. Cette pièce peu connue mais qui gagnerait à l’être est ici servie par des interprètes n’appellent aucun reproche.

Les Cloches de la cathédrale de Strasbourg est un diptyque choral de forme inhabituelle. Le texte de la première partie, Excelsior !, est l’incipit d’un poème de l’auteur britannique Longfellow. Un autre poème du même , les Cloches, forme la deuxième partie, dont la mélodie est fondée sur le Te Deum grégorien, thème qui reviendra souvent dans les dernières œuvres de Liszt. Contrairement à de nombreux enregistrements d’œuvres dans la langue de Shakespeare venus des pays de l’Est (Liszt, voyageur invétéré, a composé dans presque toutes les langues européennes), la prononciation est impeccable et, là aussi, l’interprétation excellente.

Les œuvres suivantes, la Légende de Sainte Cécile et Cantantibus Organis toujours dirigées par ce grand chef magyar qu’est Janos Ferencsik sont presque aussi bien servies- le vibrato excessif de la mezzo Livia Budai en devient presque gênant- quoique d’un intérêt mineur par rapport aux précédentes. Enfin, les deux dernières pièces sont confiées à la battue du chef de chœur Miklos Szabo. La Légende de saint Christophe s’apparente plutôt à un lied pour baryton et piano, le chœur d’anges accompagné d’une harpe n’apparaissant que dans les mesures finales. Le CD se termine par une œuvre rafraîchissante pour chœur d’enfant, harpe et orgue sur un poème de Lamartine, Hymne de l’enfant au réveil, dans un français à la prononciation scrupuleuse chanté par une maîtrise de jeunes filles qui n’a rien à envier à ses homologues britanniques ou germaniques.

Hungaroton ne cesse de rééditer ce genre de petites merveilles enregistrées dans les années 60/70 avec la fine fleur des interprètes hongrois de l’époque, ce qui ne peut que nous réjouir, l’essentiel de ces œuvres n’étant quasiment plus au programme des disques de musique chorale lisztienne.


Maxime Kapriélian
( Mis en ligne le 21/02/2002 )
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