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Bouquet final
avec Michael Patrick  King, Sarah Jessica Parker, Kim  Cattrall, Kristin Davis, Cynthia  Nixon
Metropolitan Filmexport 2008 /  29.99   € - 196.43 ffr.
Durée film 151 mn.
Classification : Tous publics

Sortie cinéma, Pays : 2008, États-Unis

Version : 1 BD-50/Zone B
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3, PAL
Format image : 1.85 (couleurs)
Format audio : Anglais, Français (Dolby Digital 5.1 TrueHD)
Sous-titres : Français

Bonus :
- Commentaire audio du réalisateur Michael Patrick King
- Conversation intime : tête-à-tête entre l’actrice Sarah Jessica Parker et le réalisateur Michael Patrick King
- La mode dans Sex and the City
- Scènes coupées avec le commentaire optionnel du réalisateur Michael Patrick King
- En studio avec Fergie : l’enregistrement de la chanson du film par la chanteuse des Black Eyed Peas
- Bande annonce
- Piste informative : découvrez des anecdotes sur le tournage et l’univers de la série tout en regardant le film
- The City : allez à la découverte des lieux mythiques de la série

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Si vous étiez un fan inconditionnel de la série, vous avez sans doute déjà vu au moins une fois ce film et peut-être déjà acheté le DVD ou le Blu-Ray (tout juste édités). Car Sex and the City (SATC), c’est avant tout une secte, rassemblant femmes et adolescentes, gays et fashionistas, tout un chacun en fait si l’on passe outre ces cibles évidentes.

Comme le dit la costumière de la série et du film, la célèbre et excentrique Patricia Field, le film, très attendu depuis la fin de la série (2004), est comme le dessert après un très bon repas (6 saisons) : indispensable et prompt à susciter toutes les gourmandises. Il ne fallait donc pas décevoir en livrant ce bouquet final.

La mission est accomplie haut la main et l’on peut véritablement parler de bouquet final : spectaculaire, abouti et reprenant tous les codes de la série, le film clôt la saga en véritable feu d’artifice, rehaussé par une édition Blu-Ray à l’image parfaite, rendant impeccablement les couleurs de gardes robes hallucinantes et une lumière participant beaucoup au spectacle.

Nous voici donc à nouveau dans le New York hype et ultra-branché, modissime il va sans dire, de Carrie Bradshaw et ses amies. Toujours les mêmes, simplement mûries. Au bras de Big, Carrie entrevoit les lueurs d’un mariage qui devra obligatoirement être grandiose (voir la séance d’essayage des robes de mariée des plus grands couturiers pour le magazine Vogue devant l’objectif de Patrick Lemarchelier : une véritable débauche !). Samantha est la compagne heureuse de Jarod, star hollywoodienne, qu’elle a suivi à Los Angeles (mais avec de nombreux allers-retours à NYC pour voir les copines) : est-elle vraiment faite pour la vie à deux ? Sa libido la travaille… Miranda, toujours avocate et mère surmenée, traverse une énorme crise avec Steeve. Et Charlotte est la maman heureuse d’une petite fille adoptée en Asie, toujours mariée à Harry.

Ces quatre-là restent inséparables et se soutiennent contre les crises quelles traversent (et elles sont nombreuses dans le film), chacune conservant sa personnalité. Samantha reste cette forte tête, à peine gênée par l’imminence de la cinquantaine ; Miranda, cette working girl parfois psycho-rigide ; Charlotte, la femme modèle façon Park Avenue, toujours prête à donner quelques leçons et afficher ses principes. Et Carrie reste Carrie : plus fragile, tourmentée et dévoreuse de marques !

Elles abondent ici, évidemment ; les maisons ne se sont pas faites prier pour mettre la main à la pâte et qu’apparaissent leurs logos dans le moindre plan : Manolo Blahnik, Prada, Jimmy Choo, Dior, Vivienne Westwood, Gucci, Louis Vuitton, Dolce… i tutti quanti. Mode oblige, ils sont tous là, entre un podium de défilé et un restau ultra-branché (voir le repas de veille du mariage, dans le dernier hot spot du moment, le Buddakan, à la déco exubérante et métissée).

Si l’on aime tout ça, on adorera le film, véritable cerise sur le gâteau, qui plus est habilement construit : en fait de film, on a l’équivalent de 3/4 épisodes, avec simplement plus de moyens. Une mini saison 7 sur grand écran : que demande le peuple ?!


Samantha Cluzet
( Mis en ligne le 12/12/2008 )
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