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Les mots simples
Hubert  Mingarelli   Hommes sans mère
Seuil - Cadre rouge 2004 /  2.14 € -  14 ffr. / 165 pages
ISBN : 2-02-060384-5
FORMAT : 14x21 cm
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La puissance du style de Mingarelli a déjà été dite ici. Inutile de trop s’étendre, sinon pour rappeler quelle prouesse littéraire réside dans l’évocation par les mots de non-dits, de silences, de sentiments tacites, toutes ces réalités soyeuses, impalpables, qui, sur grand écran, sont dites d’un regard.
On retrouve dans Hommes sans mère cet art particulier, comme un éloge de la simplicité passant par un travail sur les mots, que l’on pressent comme difficile, ou alors, qui est admirablement génial.

Ici encore, pas d’épopée, pas d’intrigue, pas de personnages ampoulés, ni même d’attention réaliste. Juste des gens, touchants, se résumant, jamais sans caricature, à des mots, des personnalités ébauchées dans l’ébahissement d’une nuit, la traversée d’un chemin, une discussion sur un lit ou bien sur l’herbe, dans une ambiance minimalisée mais pleine, ramenée à son essence : une baraque où brillent quelques lampes et d’où parviennent des voix, des odeurs. Telle est cette maison de passe perdue non loin de côtes, où viennent s’échouer deux matelots, le temps d’une permission. Homer et Olmann sont deux gars, pas vraiment amis mais de vrais compagnons, deux orphelins de la vie, faut-il croire, qui retrouvent dans une maison, sur terre, la douce brutalité humaine que l’on oublie quand l’horizon encercle et que la mer a mangé tout.

Ici resurgit la tendresse, celle d’une pute maternelle, et de joueurs de cartes attablés, avinés, bourrus, presque brutaux. Le récit flotte sur ces ambiances, des perles de temps, douces mais aussi âpres, voire tragiques. Un serpent passe et un poisson volant suscite le débat. Est-il besoin de comprendre ? Non. C’est la vie, vie puissamment dite, et sublimée, dans les mots simples de Mingarelli.


Bruno Portesi
( Mis en ligne le 07/06/2004 )
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