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| Bande dessinée -> Manga |
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Le chat aux mille aventures |
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Naoki
Yokouchi Cyborg Kurochan (vol. 2)
Pika éditions 2004 / 1.06 € - 6.95 ffr. / 182 pages
ISBN : 2-84599-311-0
FORMAT : 12 x 18 cm
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Les maîtres de Kurochan, le chat cyborg, décident de partir à la mer pour y ramasser des coquillages. Toujours aussi séniles, ils ne trouvent rien de mieux que de faire du stop pour parvenir à destination. Hélas, le chauffeur qui s’arrête se méprend sur leurs intentions et pense que les deux vieux cherchent à quitter le pays par la mer, afin de fuir un obscur passé. Il les mène à un certain Achab, pirate branché au brushing surprenant, qui accepte de les embarquer sur son navire. Les maîtres, pas contrariants, se laissent ainsi entraîner dans une aventure que Kurochan n’est pas près d’oublier… À leur retour, une autre mauvaise surprise attend notre chat surdoué : Mikûn et Gôtun, les chats mutants du Dr Gô, ont construit un terrible robot chargé d’éliminer Kurochan. Enfin, ce tome sera marqué par un événement, et non des moindres : Mikûn tombe amoureux de la belle Lily. Le seul problème est que Lily est une superbe chienne de race… Ce qui prouve que, même pour les chats, l’amour est un combat.
Le deuxième volume du Kurochan continue ainsi sur la lancée du premier : le monde totalement décalé et enfantin dans lequel évolue le héros fait de nombreux clins d’oeil à des personnages tout aussi drôles et absurdes, comme E.T. et Snoopy, sans oublier l’indubitable référence à Pinocchio, avec la scène des vieux avalés par un cachalot. Pleine d’esprit, de quiproquos et de jeux de mots foireux (mais très bien expliqués par le traducteur), cette succession de petits sketches met en scène un Kurochan plus grossier que jamais (son juron préféré est «Enfoiré !»). Véritable calamité ambulante, le chat cyborg détruit tout sur son passage, sans jamais se départir de sa bonne humeur et de son humour pipi-caca. Même si les épisodes sont de niveau parfois inégal, la cadence infernale du récit fait vite oublier au lecteur les moments les moins inspirés, qui n’en retient au final que l’allégresse et la drôlerie.
Océane Brunet
( Mis en ligne le 26/03/2004 )
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de Naoki Yokouchi |
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