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Misanthropie de comptoir
Benoît  Sokal   Canardo, tome 11 - Un misérable petit tas de secrets
Casterman 2001 /  1.31 € -  8.55 ffr. / 48 pages
ISBN : 2-203-33551-3
FORMAT : 23 X 31
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Le nouveau Canardo que nous sert Sokal repose sur un argument aussi usé que l'imperméable de son détective, croisement atypique de Donald et Columbo. Le canard atrabilaire et "mal rasé", ainsi que l'annonce étrangement le dossier de presse, est chargé de retrouver un trésor de guerre caché par un résistant en 1944. Comme il ne l'a pas acquis de façon vraiment héroïque, il n'a toujours pas révélé son emplacement à ses enfants, un demi-siècle après.

L'autre ficelle scénaristique, digne de Mickey à travers les âges, consiste en une machine à remonter le temps qui permet au canard lymphatique de se retrouver illico presto sous l'Occupation. Sokal réunit donc ses deux sujets de prédilection, la Résistance et les animaux de basse-cour. Il est certain que l'anthropomorphisme animal revendiqué ici s'inscrit dans une tradition riche de grandes réussites, depuis au moins Le Roman de Renard. En revanche, la peinture de l'Occupation à laquelle se livre Sokal est lourdement plombée. Certes, la dénonciation des résistants de la dernière heure n'est pas infondée, mais elle hérite d'une filiation démagogique que les lettres et le cinéma français ont rendue particulièrement indigeste.

Le style complaisant de Sokal, son côté Céline à la petite semaine (la première scène par exemple), ne fait qu'aggraver le malaise que le lecteur éprouve à la lecture de cet album trop moralisateur pour être drôle, trop entendu pour surprendre. A trop courir, le canard risque de devenir boiteux.


Nicolas Balaresque
( Mis en ligne le 10/07/2001 )
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