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La Jeune Fille à la Perle
de Peter Webber
avec Scarlett Johansson, Colin Firth, Tom Wilkinson
Fox Pathé Europa 2004 /  25 ffr.- 3.82 €
Durée film 96 mn.
Classification : Tous publics

Sortie Cinéma : 2003, Angleterre / Luxembourg
Titre original : Girl with a Pearl Earring

Version : DVD 9 / Zone 2
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3
Format image : 2.35 respecté
Format audio : D.D. 5.1 et DTS Anglais, Français
Sous-titres : Français

DVD Edition Collector

DVD 1
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Bonus :
“The Art of Making a movie” (15’)
“Anatomie d’une scène” (26’)
7 scènes coupées (29’)
Film-annonce (VO et VF)

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Delft, Hollande, 1665. Griet, jeune fille des quartiers pauvres, est envoyée par ses parents dans la maison de Vermeer pour s’occuper du ménage et des six enfants du peintre, sous les yeux attentifs et suspicieux de la femme et de la belle-mère du maître.
Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le peintre qui l'introduit dans son univers. La relation bien particulière qui va se nouer entre le maître et la jeune fille conduira Vermeer à peindre le fameux tableau éponyme. A mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville.

Adapté du roman de Tracy Chevalier, lui-même inspiré du célèbre tableau d’un des maîtres de l’âge d’or de la peinture hollandaise, La Jeune Fille à la Perle est un film d’une finesse absolue.

Finesse de la restitution de la Hollande du 17ème siècle, grâce aux costumes et aux fabuleux décors. L’équipe du film a entièrement reconstitué la maison des Vermeer en studio, sur trois niveaux comme l’originale et avec les véritables correspondances entre les pièces. Les acteurs étaient ainsi véritablement immergés dans l’univers des Vermeer. De plus, les extérieurs de la ville, tournés dans des studios luxembourgeois équipés d’authentiques canaux, rendent la reconstitution de Delft encore plus tangible.

Finesse également de la restitution des ambiances et de la lumière des tableaux du peintre grâce au travail encore une fois remarquable d’Eduardo Serra (chef-opérateur pour Chabrol et Leconte, mais aussi pour M.Night Shyamalan ou Michaël Winterbottom), qui nous donne une véritable leçon de mise en lumière. Des teintes chaudes et colorées des parties communes de la maison jusqu’aux teintes blanches et pâles de l’atelier du peintre, en passant par les parties monochromes des quartiers pauvres, Serra nous transporte littéralement au cœur des tableaux du maître. A étudier dans les écoles.

Finesse enfin du jeu des comédiens, et en particulier de la relation d’amour frustré qui se noue entre Scarlett Johansson (Après Lost in Translation, la spécialiste des amours inassouvies) et Colin Firth (un habitué des comédies romantiques britanniques). Leur synergie fonctionne à plein : la finesse de leur regard, la précision de leurs gestes et la retenue de leurs échanges nous font vibrer pour cette histoire d’amour impossible, séparés par leurs classes sociales étanches, leur différence d’âge et la frilosité de la société hollandaise de l’époque.
Scarlett Johansson est lumineuse et sensuelle, assumant ses sentiments de femme malgré sa condition de domestique. Colin Firth est attirant et magnétique, nimbé dans ses non-dits mystérieux et sa folie créatrice.

D’un film qui durait initialement 3h15, Peter Webber a coupé, élagué, tranché dans le vif pour ne garder que l’essentiel, la montée en puissance de la relation entre le peintre et sa bonne, le crescendo sensuel entre deux êtres que tout sépare et qui se rejoindront par l’entremise de l’art, pour toucher au sacré.

Un film envoûtant dans lequel on pourrait s’immerger des heures, comme dans les tableaux de Vermeer.

Les bonus du DVD sont corrects, tant dans la quantité que dans la qualité. Un making-of anecdotique (15’) mais l’émission de Sundance Channel « Anatomy of a scene » (26’) , dans laquelle on dissèque la séquence du banquet, « la pire chose à filmer pour un cinéaste » selon Peter Webber. Une leçon enrichissante.
De nombreuses scènes coupées (25’), que le réalisateur nous commente en insistant sur le fait que malgré leur réussite esthétique, elles nuisaient à la cohérence du film car elle nous éloignent de l’essence de la relation Vermeer-Griet.
Enfin, les deux bonus les plus intéressants, comme toujours, les deux commentaires audios, l’un avec la scénariste et l’auteur du livre, et l’autre avec le réalisateur et son producteur.
Des anecdotes sur le tournage, la relation avec les comédiens, sur le travail des décors ou sur les possibilités du montage (Peter Webber est également monteur). Passionnant.

En P.S., une mention spéciale à la musique d’Alexandre Desplat (Nid de Guêpes, Sur mes lèvres, Les Corps impatients…), qui comme à son habitude, nous gratifie d’une somptueuse partition, ne tombant pas dans les pièges des films d’époque, mais composant des thèmes immédiatement reconnaissables et qui nous trottent dans la tête longtemps après la vision du film. La marque des grands.


Matthieu Charter
( Mis en ligne le 27/09/2004 )



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