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Littératureet Romans & Nouvelles  

Le Sentier perdu
de Jean Parvulesco
Éditions Alexipharmaque 2007 /  22.00 €- 144.1  ffr. / 255 pages
ISBN : 2-9525875-2-3

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Conspirations et Kali Yuga

On rapporte que le très secret Jean Parvulesco, auteur du Sentier perdu, son œuvre la plus envoûtante, fréquenta la Nouvelle Vague, qu’il vivrait à Paris, dans le voisinage du Parc de la Muette . On lui suppose des amitiés surprenantes – Ava Gardner, Éric Rohmer –, et des amitiés souterraines…

Le Sentier perdu est un roman initiatique – construit en paragraphes qui, numérotés, chiffrés, composent un code secret – où se trament des complots : la loge Aggartha infiltrant la maçonnerie française, le général Rondot au centre de quelques implications conspiratrices… Et, alors que Karol Wojtyla, sainte Thérèse de Lisieux en passant par Padre Pio et même Henri Bosco – Jean Parvulesco aurait percer le mystère de cette œuvre hermétique – côtoient le grand soufisme et l’érotisme du Cantique des Cantiques, il sera question des Tibétains et des aryens, de l’Atlantide et de la swastika, de Leni Riefensthal et, certes, de littérature – celle, surtout, d’avant 1968 – : on croisera, entre autres, John Dickson Carr, l’auteur américain féru d’occultisme et de démonologie, puis Gustav Meyrink, Pierre Drieu La Rochelle, Marguerite Duras…

Le Sentier perdu est livre miraculeux qui explore les domaines du sacré où, par exemple, – sur les bases d’une étude rarissime publiée en russe uniquement – la Bogonevesta, «la fiancée de Dieu», d’une nature providentielle, sera d’une importance capitale. C’est un ouvrage énigmatique qui, tout en en étant le prolongement dangereux, dévoile certains projets politiques visionnaires, tel le grand gaullisme ; et qui ausculte l’Histoire, l’Histoire ouverte aux interventions du surnaturel, l’Histoire dont le cours n’aurait de sens que dans la réalisation d’un empire : l’Empire de la fin, l’«Imperium Ultimum». C’est également une étude géopolitique laquelle, pour Jean Parvulesco, serait une gnose, une expérience abyssale : «L’avènement des temps ensoleillés, l’ensoleillement au-delà de la fin… Ce jour viendra…» ; autant qu’un voyage, qui nous emporte en Eurasie avec Alexandre Douguine, au Banga Parbat avec Heinrich Harrer, au château de la Boucanderie (sur les traces d’une société ultra-secrète) avec Dominique De Roux, Julius Evola, Raymond Abellio, à Madrid et au Katanga.

Mais, décidément, Jean Parvulesco est – reste – un mystère. Et, s’il se murmure qu’un graphologue, disciple du Baron de Burkana, tenterait de percer certains des mystères de sa biographie, tandis que d’autres rumeurs en font le prête-nom d’une conspiration plus vaste encore, il n’en demeure pas moins que l’on se perd avec délices dans les dédales d’un monde secret, dans les labyrinthes de ce Sentier perdu, dont nous envoûte le style fulgurant, hautement spirituel. Quoi qu’il en soit, il faut lire et relire absolument Le Sentier perdu, dès le paître au minet et jusqu’aux heures interdites.

William Tellechea
( Mis en ligne le 12/02/2007 )
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