L'actualité du livre
Pocheset Policier & suspense  

Bienvenue à Blandings
de P-G Wodehouse
10/18 - Domaine étranger 2004 /  7.30 €- 47.82  ffr. / 250 pages
ISBN : 2-264-03956-6
FORMAT : 11x18 cm

Le mystère du scarabée et de la langue de bœuf

Bienvenue à Blandings, roman inédit de Sir Pelham Grenville Wodehouse, paru en 1915 sous le titre original de Something Fresh, est publié aujourd'hui par les éditions 10/18 dans la fameuse collection «Domaine étranger». Dans ce roman, Wodehouse ne met pas en scène ses héros récurrents que sont Bertram Wooster et son flegmatique majordome Jeeves, apparus pour la première fois en 1909. Cette fois-ci, ce sont deux pigistes, le rêveur et sportif Ashe Marson et la déterminée Joan Valentine. Ils font connaissance dans l’hôtel où chacun loue un meublé.

Divers concours de circonstances les font se retrouver au château de Blandings. Le maître des lieux, le distrait et excentrique comte d’Emsworth, y reçoit sa grande famille pour lui présenter la fiancée de son fils cadet, l’honorable Frederick Threepwood, Freddie pour les intimes. Celui-ci est un écervelé qui a proposé le mariage à Aline Peters, fille d’un richissime Américain, qui arrive à Blandings avec la ferme intention de récupérer le joyau de sa collection de scarabées égyptiens, qu’on vient de lui voler. Tous les ingrédients sont réunis pour que le séjour dans ce magnifique château se transforme en une délirante cascade de malentendus, de quiproquos, de scènes aussi grotesques qu’improbables.

Plusieurs d’entre elles constituent de véritables morceaux d’anthologie, à commencer par le dîner des domestiques, auquel participent nos héros censés être respectivement au service de M. Peters et de sa fille Aline. Sans oublier la grande scène nocturne du pseudo-cambriolage où Lord Emsworth et ses convives découvrent avec stupeur l’austère secrétaire particulier du comte, gisant dans le hall à côté d’une langue de bœuf.

Wodehouse se livre avec délectation à la satire de la haute aristocratie britannique, mais aussi de ses armées de domestiques ampoulés et des milliardaires américains monomaniaques. Bref, un grand plaisir de lecture. Une fois encore Wodehouse nous livre un chef-d’œuvre du non-sens.

Claire Laux
( Mis en ligne le 08/09/2004 )
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