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Pocheset Science-fiction  

L'Arbre des possibles - et autres histoires
de Bernard Werber
Le Livre de Poche 2004 /  6 €- 39.3  ffr. / 275 pages
ISBN : 2-253-11146-5
FORMAT : 11x18 cm

Bonnes nouvelles de Werber

L’Arbre des possibles et autres histoires est un recueil de 20 nouvelles qui prennent la forme de contes, de légendes ou de polars, avec pour dénominateur commun la plongée dans des univers fantastiques.

En avant-propos, Werber nous confie qu’après l’écriture de son premier roman, il a eu envie d’entretenir sa capacité d’inventer rapidement une histoire en consacrant une heure le soir à la rédaction d’une nouvelle. La seule règle consistait à poser une problématique et à trouver une manière inattendue de la résoudre.

Certaines des nouvelles ont d’ailleurs fait date puisque Apprenons à les aimer et L’Ecole de jeunes Dieux ont respectivement abouti à une pièce de théâtre déjà publiée et intitulée Nos amis les humains, et au dernier roman en date de Werber, Nous les Dieux.

Dans les autres nouvelles, les hypothèses scientifiques les plus extraordinaires côtoient des théories philosophiques plutôt amusantes. Ainsi, dans L’Ami silencieux, Werber évoque la conscience des végétaux alors que dans Le Règne des apparences les objets sont soudainement remplacés par leurs noms. Vacances à Montfaucon met les voyages dans le temps à l’honneur. Si vous choisissez le XVIIe siècle pour destination, comme le héros de cette nouvelle, n’oubliez pas de vous faire vacciner contre la peste !

Dans L’Arbre des possibles, la nouvelle éponyme, Werber imagine que des hommes et des femmes venus de tous les horizons de la connaissance se réunissent dans un lieu isolé, vierge de toute influence, et mêlent leurs savoirs pour établir une arborescence de tous les futurs possibles pour l’humanité, la planète et la conscience.

Foisonnant d’idées originales et de personnages truculents, ce livre s’inscrit dans la lignée de L’Encyclopédie du savoir relatif et absolu. Il fait pétiller avec succès nos neurones et agit parfois sur les zygomatiques en présentant une hypothèse poussée jusqu’à son extrême : si l’on envoyait une fusée vers le soleil, si une météorite tombait sur le jardin du Luxembourg, si un homme arrivait à avoir une peau transparente !…

Stéfan Philippot
( Mis en ligne le 05/04/2005 )
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