Bande dessinée
Manga de Nobuhiro Watsuki
Glénat - Shonen 2014 / 6.90 €- 45.2 ffr. / 160 pages
ISBN : 978-2-7234-9813-5
FORMAT : 11,5x18 cm
Relecture d’un succès
Le Japon a connu une époque trouble lorsqu’il a fallu choisir entre le shogunat et l’ouverture forcée vers l’internationale voulue par les patriotes. Deux clans se sont affrontés pour décider de l’avenir du pays. Parmi les combattants, on dit que le plus redoutable était Battosaï l’assassin, un sabreur rapide et froid… Onze ans se sont écoulés, les patriotes ont gagné. Le Japon fait du commerce avec l’étranger et le port du sabre est désormais interdit. Kaoru Kamiya est obligée de participer à un tournoi d’arts martiaux pour sauver son dojo d’un marchand d’armes qui veut en faire un espace de stockage supplémentaire. La jeune femme se retrouve à affronter un vagabond un peu simplet arrivé dans l’arène par hasard. Il ne sort pas le sabre qu’il porte à la ceinture, Kaoru le bat très facilement. Cet homme s’appelle Kenshin et il décide de venir en aide à Kaoru, mais aussi à Yahiko, un gamin maltraité qui travaille pour l’organisateur du tournoi. Pour les sortir des situations difficiles qu’ils vont rencontrer, Kenshin n’aura pas le choix : il devra dégainer son sabre, dévoiler sa véritable identité et affronter de terribles adversaires envoyés par le trafiquant d’armes.
Kenshin le vagabond, l’oeuvre originale, date du milieu des années 90 et avait connu, au Japon comme en France, un gros succès. Le manga a été décliné en série animée, mais aussi en longs-métrages. En 2012, une adaptation live sort sur les écrans japonais. Nobuhiro Watsuki reprend sa série en suivant le scénario du film. Ainsi est né Kenshin Restauration. Les fans de la série se demanderont si cette nouvelle version garde le même ton que le manga originel. En effet, une des adaptations animée, « le chapitre du souvenir », avait fait le choix de noircir l’univers de Kenshin et de montrer la violence de façon plus crue et réaliste que dans le manga (qui est destiné à un public assez jeune). L’auteur reste fidèle à l’atmosphère de la première série. Le graphisme a légèrement évolué, mais aucune rupture ne gênera le fan de la série. Ce dernier aura un vrai plaisir à revoir les personnages revivre leurs aventures. Quant à ceux qui ne connaissent pas Kenshin le Vagabond et qui souhaitent commencer par Kenshin Restauration : pas de problème, la nouvelle série en 2 volumes peut être lue sans rien connaître de l’univers de Nobuhiro Watsuki.
Delphine Ya-Chee-Chan
( Mis en ligne le 24/08/2014 )
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