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Bande dessinéeet Comics  

Fanboys vs. Zombies (tome 2) - Un appétit monstre
de Sam Humphries , Jerry Gaylord et Bryan Turner
Glénat - Comics 2013 /  14.95 €- 97.92  ffr. / 112 pages
ISBN : 9-782723-497312
FORMAT : 17,3x26,5 cm

Paf le zombie

Au rayon comics, c’est la série surprise du moment, la bonne blague qui finit par devenir un classique, comme Paf le chien.

Au delà d’une envie de passer directement à la vitesse supérieure (l’un des héros du premier tome est « évacué » dès les premières pages), la très bonne idée de ce deuxième volume c’est de quitter le site du Comic-Con: on échappe ainsi à une série qui aurait tourné uniquement autour d’un principe rigolo mais finalement réducteur. Désormais, la série acquiert une plus grande profondeur, et mêle si l’ensemble est toujours résolument potache, plusieurs éléments montrent que les auteurs prennent finalement au sérieux leur création et leurs personnages. Les intrigues sont plus précises et les caractères des héros s’affinent.
Le fait de quitter San Diego permet ainsi la série de prendre véritablement son envol et de partir dans toutes les directions (avec des gorilles, des girafes et des fans débiles), et ce jusqu’à un pétillant cliffhanger.

Ainsi, les geeks d’autrefois deviennent des héros d’aujourd’hui. Il y a bien quelques résistants boutonneux qui tentent par tous les moyens de maintenir leur idéal no life en vie, mais au bout du compte ce seront eux les méchants à abattre. Le second degré est toujours bien présent donc, et les auteurs s’amusent toujours plus à en mettre une couche sur le dos de la fan attitude un peu sotte et des amateurs de comics.
Ces mêmes amateurs seront pourtant heureux de dénicher quelques références, avec notamment un réjouissant avatar de Robert Kirkman).

Les dessins de Jerry Gaylord (aidé de Bryan Turner) allient habilement le cartoon au gore, et les couleurs sucrées et pop donnent à ce massacre en règle des airs de fête foraine un peu folle.
Comme pour le premier volume, la fin de l’album présente une galerie de couvertures (dont une de notre chouchou, Roger Langridge). Encore du tout bon donc, preuve que Glénat et les comics c’est véritablement une affaire à suivre.

Alexis Laballery
( Mis en ligne le 27/11/2013 )
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