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Bande dessinéeet Aventure  

Miss Endicott (tome 2)
de Jean-Christophe Derrien et Xavier Fourquemin
Le Lombard - Signé 2007 /  15 €- 98.25  ffr. / 84 pages
ISBN : 9782803623280
FORMAT : 24x31,5 cm

Couleurs: Scarlett Smulkowski

La ligue des gouvernantes extraordinaires

Un petit mois seulement aura été nécessaire pour découvrir la suite et la fin des aventures de Miss Endicott : la nouvelle politique éditoriale de la collection « Signé » cherchant à éviter les habituels délais interminables entre la parution de deux épisodes d’une même série. Dès lors, nous voilà toujours dans le bain du précédent opus qui nous avait plongé dans une jolie ambiance d’une Angleterre Victorienne pleine de fantaisie et de mystères.

La fin du premier tome était ponctuée de points d’exclamation-suspension intrigants : la mère de Prudence Endicott, Marguerite, que l’on croyait morte depuis la toute première planche de l’aventure, refaisait miraculeusement surface au moment où les événements s’accéléraient pour tout le monde. Kevin, le petit garçon dont Prudence avait la garde, a disparu, et les habitants gnomesques du monde souterrain étaient fins prêts à mettre en branle une machine de mort censée apportée la révolution dans leur communauté.

Ce second épisode est plus ouvertement mouvementé ; après une mise en place nécessaire des différents éléments, tout se bouscule ici et entre deux scènes d’action explosives, ce sont des révélations choc qui mènent l’intrigue. On en apprendra ainsi un peu plus sur la Cité des Oubliés, incroyable domaine qui s’étend sur des kilomètres sous les villes, et dont la communauté de gnomes, de parias et d’exclus est dirigée par l’inquiétant Maître au visage masqué. Pour reprendre sa place de gouvernante en chef, Marguerite va devoir sortir l’artillerie lourde et alors que sa fille préfère utiliser les aiguilles à tricoter, Endicott mère se révèle être une étonnante experte en gros flingues et autres fusils d’assaut.

L’aventure se poursuit ainsi à un rythme effréné, combinant avec entrain action pure, fantastique aux limites du Steampunk et humour bon enfant. L’esprit du feuilleton épique se combinant avec celui de Jules Vernes ou Stevenson. Au final, plus de 150 planches de bonne bande dessinée qui, sans révolutionner le genre, imposent un bel univers et deux auteurs appliqués et inspirés.

Alexis Laballery
( Mis en ligne le 16/10/2007 )
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