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Ocean’s 11 + 2 : remakable !
avec Steven Soderbergh, George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon, Andy Garcia, Don Cheadle, Bernie Mac, Ellen Barkin, Al Pacino
Warner Home Video 2007 /  19.99  € - 130.93 ffr.
Durée film 122 mn.
Classification : Tous publics

Sortie Cinéma, Pays : 2007, Etats-Unis
Titre original : Ocean’s 13

Version : 1 DVD 9, Zone 2
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3, Pal
Format image : 2.4 (couleurs)
Format audio : Anglais, Français (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres : Français, Anglais, Néerlandais, Arabe

Bonus :
- Vegas : la grande illusion
- Visite guidée du casino avec le producteur Jerry Weintraub
- Scènes inédites

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Après un deuxième opus quelque peu décevant, retour à Las Vegas et aux recettes qui avaient fait le succès du premier épisode de la série. Classique, certes, mais efficace, donc.

L’intrigue en est simple : pour venger Reuben, trahi par le magnat de l’immobilier Willy Bank (Al Pacino), au point d’en faire un infarctus et de perdre le goût de vivre, Danny Ocean (George Clooney) et ses comparses fomentent à nouveau un grand coup : faire tomber, le jour même de son inauguration, le nouvel hôtel du méchant investisseur, dernier bijou en date sur le fameux Strip : The Bank. Un caprice d’architecture et de ce goût made in Las Vegas, exubérant, tape-à-l’œil, au luxe tapageur et sans vergogne. Il faut dire que Willy Bank affectionne les titres et les prix : chacun de ses palaces à travers le monde a reçu les très convoités «5 diamants» ; hors de question que The Bank échappe à la règle… Hors de question pour Ocean et ses amis que cela soit le cas. Le plan est donc simple : ruiner et humilier Bank en organisant à la fois la banqueroute de l’hôtel – les flambeurs vont s’en mettre plein les poches – et dissuader le critique hôtelier de l’excellence des services offerts sur place.

Pour cela : provoquer un tremblement de terre afin de neutraliser le super-ordinateur surveillant les éventuelles triches et autres coups tordus, fomenter une révolution au Mexique pour obtenir des dés truqués, recourir aux armes chimiques et bactériologiques (ici des phéromones sur la seconde de Bank, la pulpeuse Abigail Sponder, incarnée par Ellen Barkin, là des acariens et une sorte d’herpès anthropophage sur le critique dépité), plus moult déguisements pour notre plus grand plaisir et même – parce que tout cela coûte cher – le concours et l’aide financière de l’ennemi d’hier : Terry Benedict (Andy Garcia), directeur du Bellagio, que les 12 voyous avaient brillamment arnaqué dans Ocean’s 11, mais qui ici, voit d’un mauvais œil l’ombre que pourrait lui faire The Bank… François Toulour (Vincent Cassel), méchant dans Ocean’s 12, passe aussi dans quelques plans. Il y a même Oprah Winfrey, icône télévisuelle américaine, décidément incontournable ! On regrette du coup l’absence de Julia Roberts, qui aurait complété ce sémillant et «remakable» tableau…

«Remakable» (si l’on nous autorise l’anglicisme) mais pas forcément remarquable, dirent certains. Car à trop singer le premier épisode, Soderbergh aurait comme vendu son âme au diable. Il y a de cela en effet… Mais peut-on reprocher à un film dont la seule ambition, affichée sans détour, est de nous divertir (et, oui, par conséquent, de contenter ses producteurs), de parvenir à le faire (pas une minute d’ennui au long de ces courtes deux heures) en usant de ficelles éprouvées ?… Car tout concourt à cela : un casting une fois de plus cousu d’or, un humour bien distillé (mention pour Danny/Clooney en larmes devant le show de la diva black télégénique), une vengeance scénarisée de main de maître avec les moyens du bord (donc évidemment pas une seconde crédible, ce qui fait son charme indéniable), une mise en scène jouant sur les ambiances seventies (musique funky et lumières souvent saturées dans les rouges orangés). Bref, que du bon pour un film à recommander sans honte.

Les bonus proposés dans cette édition DVD ne tiennent par contre pas la route : sans grand intérêt. On aurait par exemple aimé des développements plus consistants sur la création de toutes pièces de The Bank, longiligne tour florale au luxe ostentatoire et rougeoyant, façon Asie/Moulin Rouge.


Bruno Portesi
( Mis en ligne le 25/01/2008 )
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