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T4
avec McG, Christian Bale, Sam Worthington, Helena Bonham-Carter
Gaumont Columbia Tristar Home Vidéo Sony Pictures Home entertainment 2009 / 19,99 € - 130.93 ffr.
Durée film 110 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 2009
Sortie DVD : 19 Novembre 2009
Titre original : Terminator Salvation
Version : 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL, Format 2.35
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais, Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Français
Bonus :
- «Re-forger le futur» : visite en coulisses des décors du film
- «La moto-terminator»
- 11 documentaires
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Avec un nom de rappeur, de DJ ou de burger (au choix), McG (à qui l'on doit aussi les deux savoureux opus de Charlie's Angels) est en passe de devenir l'un des maîtres du film d'action hollywoodien. Idem pour son acteur, Sam Worthington, surprenant ici et très prochainement en tête d'affiche du très attendu Avatar (James Cameron, par ailleurs créateur de Terminator comme on sait) ainsi qu'en tant que Persée du nouveau Choc des titans. Le temps passe, les pages se tournent, les générations se succèdent... Mais dans le respect des traditions. Ici, on fait du neuf avec du vieux, on recycle avec talent : ce Terminator Renaissance, en même temps qu'il rend hommage aux trois films précédents (avec quelques sympathiques clins d'oeil...), amorce aussi une nouvelle couvée de films spectaculaires.
Nous sommes en 2018, dans un monde dévasté par le ''Jugement dernier'' et soumis au joug des machines, contrôlées par Skynet. Un futur qui sera familier aux fans de la saga, mais un futur-moins-le-quart, si l'on peut dire : dans ce monde post-apocalyptique, les humains, résistants, dirigés par le charismatique John Connor (Christian Bale, pas mal ; c'est sur le tournage de ce film que l'acteur a été enregistré dans une rage folle, faisant les choux gras des tabloïds à travers le monde), s'opposent aux successives générations de robots Terminator. Nous n'en sommes pas encore au temps du redoutable T-800, qui sera envoyé dans le passé, comme on sait aussi, pour tuer d'abord maman Connor. Les robots que l'on croise ici sont moins sophistiqués, les T-600, plus patauds, dans l'attente de leur ''updating''. Le progrès reste en marche. On découvre qu'ils ne sont pas seuls et qu'une ribambelle de bidules métalliques agressifs participe à la guerre contre les humains, des Terminators d'eau douce, en format anguille, des Terminators titans, plus grands qu'un immeuble, des Terminators motos... Cette embardée dans le futur de la saga permet de cerner l'univers installé depuis 30 ans et son esthétique : de délicieuses retrouvailles en somme.
Personnage important ici, le jeune Kyle Reese (Anton Yelchin, un autre acteur à suivre...), ici adolescent, n'est autre que le père de John Connor (rappelez-vous l'idylle entre ce résistant romantique venu du futur et Sarah Connor dans Terminator). Dans les chassés-croisés spatio-temporels rendus technologiquement possibles dans le futur de ce futur (en 2029), Connor enverra en effet dans le passé Kyle Reese protéger celle qui n'est pas encore sa mère, Sarah. Et pour cause : c'est avec Kyle Reese que Sarah aura son enfant. Logique ! Dans la théorie des mondes parallèles, ce type de hiatus historico-génétique est, semble-t-il, possible. En fait tout se tient si l'on retient que Sarah Connor, personnage de la préhistoire de toute cette épopée, est au courant de tout ce qui arrivera, informée par Reese, et oeuvre donc dans le passé pour qu'un futur meilleur soit possible, notamment via une série de cassettes audio qu'on la voit enregistrer dans le premier épisode et que Connor, dans celui-ci, écoute religieusement. (!!!)
Retour en 2018 donc. Au coeur de la guerre entre hommes et machines surgit un autre personnage du passé : Marcus Wright (Sam Worthington) est un ancien condamné à mort dans les années 2000, dont le corps avait été cryogénisé par une firme alors en plein essor : Skynet (représentée et même incarnée à l'écran par Helena Bonham Carter). En 2018, Marcus se réveille, plus ou moins amnésique, à la faveur d'une attaque d'une base Terminator par les résistants. Il finit par croiser Kyle Reese et rejoindre Connor et la résistance. Où l'on comprend qu'il est moins humain que tout le monde le pensait, y compris lui-même...
On n'en dira pas plus. Place au spectacle : total et intelligent. La belle idée de McG a été de soigner ses effets spéciaux en ne cédant pas à l'appel du tout numérique. Si les effets digitaux sont bien sûr très présents, c'est toujours en appui d'un show véritablement pyrotechnique, de cascades pour de vrai, de maquettes grandeur nature et de tournages en décors réels. Un vrai plus, donnant profondeur et réalisme à une saga, de fait, ressuscitée... et appelée à faire des petits. Un Terminator 5 suit, un 6 aussi sans doute. Attention à l'effet Matrix où les deux opus suivant le premier ne l'ont jamais surpassé...
Mathieu Gazzola
( Mis en ligne le 20/11/2009 )
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