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Un Belle, un Truand… et la Sierra Leone avec Edward Zwick, Leonardo Di Caprio, Jennifer Connelly, Djimon Hounsou Warner Home Video 2007 / 19.99 € - 130.93 ffr. Durée film 143 mn. Classification : - 12 ans | © 2007 Warner Bros. Entertainment Inc. All rights reserved.
Sortie Cinéma, Pays : Etats-Unis 2006
Sortie DVD : Août 2007
Version : DVD 9, Zone 2
Format vidéo : PAL, format 2.35
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais, Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Anglais, Français
Bonus :
- Commentaire audio d'Edward Zwick
- Bande-annonce Imprimer
LAfrique, cinématographiquement, a le vent en poupe, et le drame joué en Sierra Leone en 1999, excite les caméras. Ce nest dailleurs pas le moindre mérite du film que dintéresser le grand public à une catastrophe politique et humaine snobée par les mass médias
Après le poignant Cry Freetown, documentaire sur le massacre perpétué dans la ville éponyme, et dans la lignée des plus hollywoodiens Lord of War ou The Constant gardener, Edward Zwick propose un film pompier, exagéré, efficace, percutant, parfois fin, souvent lourd, servi par un trio dacteurs impeccables.
Danny Archer (Leonardo DiCaprio, ici parfaitement crédible) est un mercenaire reconverti dans la contrebande, obsédé par la quête dun diamant rare, rose, à la valeur inestimable, trouvé par un ancien pêcheur, devenu, de force, minier dans les carrières diamantifères : Solomon Vandy (Djimon Hounsou). Ce dernier recherche, lui aussi à tous prix, son fils enlevé par les féroces forces rebelles RFU, et en passe de devenir lun de ces sanguinaires enfants soldats. Les deux hommes sunissent pour accomplir leurs quêtes. Sur leur chemin, la sublime Maddy (Jennifer Connely), journaliste chevronnée, les aide, elle aussi visant un but : la vérité ? le Pulitzer ? Trois parcours rendus conciliables par lhorreur dune guerre méconnue. Car ces diamants sont aussi roses par le sang qui les tache, ou quils font couler : les «diamants de la guerre» sont en effet au cur dun trafic entre un Nord sans scrupule et un Sud où la violence des généraux le partage à linnocence des victimes : des diamants, de largent, des armes, et des mers de sang
Le souci, cest que si le sujet captive, si les acteurs tiennent la route, si les reconstitutions peuvent bluffer (mais la violence, toujours, aveugle), le traitement ici, malgré les retenues du réalisateur, est 100% made in Hollywood. Allez, disons 80%. Doù limpression que le divertissement doit lemporter parfois sur le message. De pareils films sont parfois de subversifs chevaux de Troie, diluant la réalité dans la fiction quand ils prétendent faire linverse
On regardera donc ce (trop) long métrage en se gardant de toute comparaison avec le documentaire ici cité (par contre indispensable), pour passer un bon moment cinématographique, servi par lartillerie lourde dun metteur en scène qui na jamais avancé masqué (on lui doit Le Dernier Samouraï, Glory ou encore Légendes dautomne). En un mot : épique
comme on nen fait plus !
Mathieu Gazzola ( Mis en ligne le 24/08/2007 ) Imprimer
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