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Jazzy love story
avec Benoît Philippon, Clémence Poésy, Rupert Friend, Forest Whitaker
Studio 37 2011 / 12.99 € - 85.08 ffr.
Durée film 98 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma, Pays : Canada, France, 2011
Sortie DVD : 21 Juin 2011
Titre original : Lullaby for Pi
Version : 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL, Format 2.35
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais, Français Dolby Digital 5.1 et 2.0
Sous-titres : Français
Bonus :
- Bande annonce
- Photos à télécharger
- Partie DVD-Rom
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Un film d'ambiance, jazzy love story, romance urbaine entre Sam (Rupert Friend), un libraire et joueur de piano au cur brisé (sa femme, Joséphine, tombée du ciel comme un ange, y est retournée trop vite), et Pi (Clémence Poésy), surgit elle aussi sans prévenir dans la chambre qu'occupe Sam dans un hôtel, courant se réfugier dans la salle de bain.
Sam accepte le jeu et vit avec la jeune femme une relation platonique et invisible, retrouvant peu à peu goût à la vie au contact sans contact de cette présence tapie de l'autre côté d'une porte. Car Pi, comme le chiffre dont elle tatoue la suite autour de son nombril, est mystérieuse : elle peint et écrit sur les murs de son appartement, prend des polaroïds donc elle tapisse aussi son intérieur, et ne veut pas sortir de sa fragile thébaïde. C'est qu'un secret la hante...
Mais peu à peu les deux êtres se rapprochent et confrontent leurs fragilités...
Jazz, photographie chaude, couleurs nocturnes et urbaines, ambre whisky, vert colvert, gris d'ombre. Charlie Winston chante en passant. Un peu de hip-hop aussi. Car il est question de mots, de maux, et de poésie. Et de Poésy, Clémence Poésy au physique symbiotique, tout aussi photogénique devant des caméras américaines que françaises, blonde gracile à la peau constellée de grains de beauté... qui portent bien leur nom. Rupert Friend est plus dans le sur-jeu, le déballage de beau gosse, moins crédible dans les habits de l'homme qui souffre, mélomane tragique. Et derrière le comptoir de l'hôtel, Forest Whitaker, offre sa gueule d'ange, rondeur sympathique et regard asymétrique, dans le rôle de l'ami souhaitant le bonheur de Sam.
La caméra fait le reste et habille le tout, joliment - très -, et permet au spectateur de passer un agréable moment, dans une sorte d'apesanteur cinématographique.
Bruno Portesi
( Mis en ligne le 24/06/2011 )
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