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| Blu-ray Disc |
Helen and the boys
avec Wolfgang Petersen, Brad Pitt, Eric Bana, Orlando Bloom, Diane Kruger
Warner Home Video 2008 / 24.99 € - 163.68 ffr.
Durée film 196 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 2004
Sortie BRD : Août 2008
Titre original : Troy
Version : Zone ABC
Format vidéo : PAL, format 2.40
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais, Français, Espagnol, Italien Allemand, Dolby Digital 5.1 ; Anglais Dolby 5.1 TruHD
Sous-titres : Français, Anglais, Allemand, Espagnol, Italien, Danois, Finlandais, Néerlandais, Portugais, Norvégien, Suédois.
Bonus :
- "Troie revisité par son réalisateur" : introduction de Wolfgang Petersen
- "Troie en profondeur" : talents et ressources d'un film épique
- "Au coeur de la bataille" : analyse des séquences d'action
- "Des ruines à la réalité" : l'histoire derrière les décors
- "Troie : l'odyssée des effets spéciaux"
- "L'attaque de Troie" : la préparation de la scène du siège
- "Le vaisseau grec attelé"
- Bande annonce
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Tout le monde connaît l'histoire homérique de Pâris et la belle Hélène. Il fallait bien les moyens d'un studio hollywoodien et la vision ampoulée d'un réalisateur comme Wolfgang Petersen (Le Bateau, En pleine tempête) pour amplifier sur grand écran la portée de ce mythe.
Une reine à la beauté insolente est à l'origine d'une guerre impliquant les grandes cités de la Grèce antique. En visite à la cour de Sparte avec son frère Hector (Eric Bana), le jeune Pâris (Orlando Bloom), prince de Troie, s'éprend de la femme du roi Ménélas, Hélène (Diane Kruger), au point de l'enlever... Ménélas, féroce et jaloux, crie vengeance et appelle son frère à la rescousse pour défier la cité troyenne. Or ce dernier, Agamemnon, roi de Mycènes, y voit l'occasion d'étendre son empire et satisfaire son hubris : réputée imprenable, Troie devra tomber devant son armée, armée gigantesque fournie par les rois alliés (en fait vassaux) du tyran mycénien, Ulysse entre autres... Avec un atout de taille : Achille (Brad Pitt), fils de la néréide Thétis (superbe Julie Christie) et du roi Pélée, un demi-dieu (bien que la dimension divine soit gommée dans le film), combattant d'exception, invincible, en tous cas jamais vaincu...
Le reste, c'est la guerre, des navires par centaines sur le bleu égéen, des hommes par milliers aux pieds des remparts troyens, un cheval de bois. On connaît l'histoire... Sauf qu'elle prend ici un souffle épique décuplé. Les scènes de batailles sanglantes et parfaitement orchestrées sont entrecoupées de moments plus dramatiques, tragiques, montrant ici un roi de Troie, Priam (un Peter O'Toole toujours aussi charismatique) déchiré par la perspective de perdre ses deux fils, là un Achille fragilisé par l'amour de Briséis (Rose Byrne), cousine de Hector et Pâris, ailleurs un Hector prêt à se sacrifier pour sa famille et sa patrie.
Malgré les trois heures et quelques de cette version longue, l'ennui ne s'installe pas. Le récit est parfaitement rythmé, la mise en scène est fidèle au genre : jeux théâtraux, décors époustouflants, musique vrombissante, du vrai péplum dans sa version 2000, quand c'était la mode à Hollywood Une mode courte, entre Gladiator (2000) et Alexandre (2005), alors que le genre devrait permettre, effets numériques à l'appui, la démultiplication de toutes ces épopées. A suivre.
Celle-ci est en tous les cas très réussie (encore faut-il aimer ça) : véritable spectacle, Troie est en outre porté par un casting en or massif. La préférence va à Eric Bana, plus viril et charismatique en prince troyen que ne l'est Brad Pitt en Achille. Les limites d'un jeu qui n'a jamais été exceptionnel sans doute, simplement rescapé par une gueule d'ange et un physique d'éphèbe (quid quand l'âge reprendra ses droits ?).
Spectacle aussi car cette édition Blu-Ray est particulièrement soignée : son TruHD en version originale et image à la pureté hallucinante (si vous avez en plus un grand écran dans votre salon, vous plongerez dans le film d'emblée, happé par la profondeur de l'image). Avec en outre une bonne dose de bonus pour prolonger le plaisir du film. Seul regret : que le réalisateur n'ait pas pris le temps d'un commentaire audio. C'est vrai qu'il aurait alors fallu tenir plus de trois heures !
Mathieu Gazzola
( Mis en ligne le 05/09/2008 )
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