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| Blu-ray Disc |
Benicio du loup
avec Joe Johnston, Benicio Del Toro, Anthony Hopkins, Emily Blunt, Geraldine Chaplin
Universal Pictures Vidéo 2010 / 24,99 € - 163.68 ffr.
Durée film 119 mn.
Classification : - 12 ans |
Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 2010
Sortie BD : 20 Juillet 2010
Titre original : The Wolfman
Version : 1 BD-50, Zones ABC
Format vidéo : PAL, Format 1.85, 1080 p.
Format image : Couleurs, 16/9 natif
Format audio : Anglais 5.1 DTS-HD Master Audio ; Français, Italien, Allemand, Espagnol, Japonais 5.1
Sous-titres : Français, Italien, Allemand, Espagnol, Japonais, Néerlandais, Cantonais, Danois, Finlandais, Coréen, Norvégien, Portugais, Suédois, Mandarin ; Anglais pour sourds et malentendants
Bonus :
- Fins alternatives
- Scènes coupées et rallongées
- «Le retour de Wolfman»
- «Le créateur du monstre»
- «Les secrets des transformations»
- «Wolfman déchaîné»
- Fonction U-Control
- Accès BD Live
- Fonction pocket Blu pour iPhone
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Excellent spectacle. Soigné, léché, ce film instaure de savoureuses (et saignantes, de fait) retrouvailles avec l'une des icônes du cinéma d'horreur : le loup-garou.
Dans l'Angleterre meurtrie par Jack l'Eventreur, à cheval entre deux siècles, le passé, ses superstitions, et la modernité, ses expérimentations (la psychiatrie ici), un monstre rôde à chaque pleine lune, qui terrifie autant qu'il massacre. C'est dans le village de Blackmoor que le drame se joue ; là, les Talbott, famille d'aristocrates, semblent faire l'objet d'une terrible malédiction. La mère s'était éteinte alors que les deux fils étaient encore enfants, décès ayant provoqué l'exil forcé de l'aîné, Lawrence (joué adulte par Benicio Del Toro), placé dans un asile car témoin de la mort, sanglante et, semble-t-il, suicidaire, de cette dernière.
Plusieurs années ont passé, et c'est à la faveur de la mort sauvage de son frère (déchiqueté par une ''bête'') que Lawrence, devenu acteur à Londres et New York, retourne à Blackmoor. Sa belle-soeur, Gwen Conliffe (Emily Blunt) l'y a appelé afin de comprendre le pourquoi de cette mort affreuse. Lawrence retrouve ainsi son père, Sir John Talbot (Anthony Hopkins), toujours aussi froid et mystérieux. L'enquête débute alors que la bête fait rage, blessant même Lawrence, qui n'en sortira pas indemne...
Pour peu qu'on ne soit pas trop sensible à la débauche d'hémoglobine sur grand et petit écrans, et qu'on apprécie le genre, on passera avec Wolfman un excellent moment, du pur divertissement, jouant de nos peurs des monstres tapis dans le noir et nos croyances... En instaurant l'histoire dans l'Angleterre victorienne, lui conférant une facture romantique/gothique idéale (manoir délabré, forêts inquiétantes, cieux noirs et laiteux...), le film habille cette histoire-pour-faire-peur de séduisantes étoffes, un peu comme l'avait fait Coppola avec son Dracula. De la sorte, sans atteindre la qualité ni la profondeur de ce dernier, Wolfman s'en rapproche et évite superbement le classement en Série B.
Anthony Hopkins sert à merveille son personnage de lord vieilli mais gardant de son panache et de son mystère, ermite en son château. Dans le rôle de son fils, Benicio Del Toro est tout à fait convainquant, tout comme Emily Blunt dans celui de la jeune fiancée. Enfin, en gitane un peu sorcière, Géraldine Chaplin, comme toujours, joue à la perfection.
Un film d'horreur donc tout sauf horrible !...
Mathieu Gazzola
( Mis en ligne le 22/07/2010 )
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